Rolex Grand Slam of Show Jumping

Actualités

Dans les coulisses du Rolex Grand Slam: jeudi 24 novembre

(Photo: Hippofoto) (Photo: Hippofoto)

Rencontrez la Next Gen:

Thibaut Keller

 

Quels sont vos projets, rêves et ambitions pour 2023 ?

Mon ambition et mon projet pour 2023 sont de réaliser un podium pendant les championnats d’Europe qui auront lieu en septembre à Riesenbeck International.

Quel est votre plus grand moment de fierté professionnelle jusqu’ici ?

Mon plus grand moment de fierté professionnelle à ce jour est le moment où j’ai reçu la médaille d’or aux championnats de Suisse Junior 2020 au Chalet-à-Gobet. Mon cheval s’appelait Cosby, et j’ai vraiment été très fier de notre performance, car nous n’avons pas touché une seule barre pendant tout le tournoi.

Avez-vous hâte d’être au CHI de Genève, et quel est votre niveau de confiance ?

J’espère gagner le prestigieux Grand Prix U25 au CHI de Genève. Mais l’élite mondiale sera présente, alors je serais très heureux d’être dans le top 3. Un podium dans ma catégorie d’âge serait donc formidable.

Quand vous êtes-vous pris de passion pour le saut d’obstacles, et qui vous a le plus inspiré ?

J’ai commencé l’équitation et le saut d’obstacles à 10 ans. Ma grande source d’inspiration était le cavalier de saut d’obstacles néerlandais Jeroen Dubbeldam.

À votre avis, quelles qualités doit avoir un bon cavalier de saut d’obstacles ?

Pour moi, pour être un bon cavalier de saut d’obstacles et un bon cavalier tout court, il faut être volontaire, être motivé pour s’entraîner, travailler, comprendre les chevaux, toujours faire preuve de compréhension et leur offrir ce dont ils ont besoin, mais aussi des opportunités. Je pense aussi que pour exceller dans ce sport, il faut avoir derrière soi une équipe qui vous soutient.

Parlez-nous un peu de de vos chevaux… Lesquels avez-vous le plus hâte de nous montrer ?

Mes écuries sont avant tout une entreprise. Nous entraînons et préparons en permanence des chevaux pour la vente, mais je possède et j’entraîne personnellement 18 chevaux, avec lesquels j’ai pour la plupart déjà concouru. Je possède actuellement une jeune jument appelée Filomène du Sart, qui m’aidera à réaliser de grandes choses quand je commencerai à concourir avec elle. Au CHI de Genève, c’est mon meilleur cheval qui m’accompagnera, un étalon appelé Arley de Vayrie.

Quelle importance revêt votre équipe (groom, maréchal-ferrant, entraîneur, vétérinaire, propriétaire…) ?

Mon équipe, qui est composée de grooms, de maréchaux-ferrants, d’un coach et de plusieurs vétérinaires, est très importante. Tous ses membres nous accompagnent sur les compétitions. C’est avant tout une précaution, mais nous voulons être sûrs de pouvoir répondre aux besoins des chevaux, et qu’ils soient traités de la meilleur manière qui soit. Toutes les décisions, et par conséquent les actions de l’équipe, sont basées sur les besoins et la santé des chevaux. Ce qui à terme nous permet d’exceller et de réussir tout en réalisant de bons classements. Nous amenons avec nous quelques vétérinaires, car ils savent comment soigner les chevaux, ainsi que les spécificités de chacun d’entre eux. Toutes nos décisions et actions ont un but : faire ce qu’il y a de mieux pour les chevaux.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le saut d’obstacles : la compétition, les amitiés avec les autres cavaliers, les déplacements partout dans le monde ?

Ce que j’aime le plus, c’est de pratiquer le saut d’obstacles avec mes compatriotes et coéquipiers. Je suis toujours en train d’observer et d’apprendre de mes coéquipiers, notamment de leurs améliorations, et cela me profite à moi-même en tant que cavalier de compétition.

Quel est le meilleur conseil que vous ayez jamais reçu ?

Le meilleur conseil que j’aie jamais reçu est d’être réellement passionné par notre métier, le saut d’obstacles. Il ne faut pas seulement être motivé par son propre entraînement, mais aussi établir un lien avec les chevaux, pour se développer en tant qu’équipe. Un autre bon conseil que l’on m’a donné est que dans ce sport, il y a certes beaucoup de risques, mais ce qu’on en retire les surpasse de loin.

Selon vous, le Rolex Grand Slam est-il une bonne chose pour le saut d’obstacles ?

Rolex est une marque extrêmement connue, avec énormément de prestige. C’est le rêve de tout cavalier de participer au Rolex Grand Slam.

Tout comme le tennis et le golf, le saut d’obstacles a son propre Grand Slam. Quels autres tournois majeurs sportifs aimez-vous regarder ? Lequel est votre préféré et pourquoi ?

Je regarde parfois les Grand Slams du tennis, comme j’admirais beaucoup Roger Federer, qui fait partie des Rolex Testimonees. Étant moi-même suisse, je le soutenais tout naturellement. En regardant les différents tournois, j’ai remarqué le prestige, le côté glamour et l’influence des autres Grand Slams, auxquels Rolex est étroitement lié.

Que faites-vous de votre temps libre en dehors du saut d’obstacles ?

Comme je passe la majeure partie de mon temps à m’entraîner et à m’occuper de mes chevaux, j’ai peu de temps à moi. Mais quand cela m’arrive, je joue beaucoup au football. Pour me détendre, j’aime aussi faire du kart avec mes amis, mais cela n’arrive pas souvent.

Si vous vous retrouviez seul sur une île déserte, quels seraient les trois objets que vous emporteriez avec vous ?

J’emporterais un bateau, pour pouvoir rejoindre l’île la plus proche, mais je n’oublierais pas le nécessaire pour survivre, comme certains aliments et une bouteille d’eau.

(Photo: Arturo Fasana) (Photo: Arturo Fasana)

Dans le lounge des propriétaires:

Arturo Fasana

 

Quel est votre plus ancien souvenir lié à l’équitation ?

Je suis suisse-italien, et je peux donc associer mes premiers souvenirs équestres à l'époque où je vivais dans la partie italienne de la Suisse, près de Lugano. Je me souviens notamment de grands sauteurs d'obstacles, comme Graziano Mancinelli, Piero D'Inzeo et Raimondo D'Inzeo, non parce que j'aimais les chevaux, mais parce que, lorsque je regardais la télévision italienne à l'époque, c’était de grands champions. Ce sont les trois champions qui me viennent encore à l'esprit, et les premiers qui m'ont fait découvrir le monde équestre.

Comment êtes-vous devenu un des plus grands propriétaires du milieu équestre ?

Tout d'abord, je ne viens pas d'une famille dans laquelle on élevait des chevaux, je suis donc devenu propriétaire de chevaux de saut d'obstacles un peu par hasard. Lorsque ma fille a décidé de faire de l'équitation pour son plaisir, je lui ai acheté en Irlande un cheval de six ans appelé Castlefield Eclipse, qui a été mon premier cheval de haut niveau. C'est grâce à Eclipse que j'ai découvert mon intérêt et ma passion pour le saut d'obstacles. J'ai aussi découvert que j'aime être entouré des meilleurs cavaliers et que je fais tout pour obtenir de bons résultats. Eclipse a participé aux Jeux olympiques de Londres en 2012, puis a gagné à Saint-Gall, avant de recevoir une médaille de bronze avec l'équipe suisse aux Championnats d'Europe d'Aix-la-Chapelle en 2015. Je suis donc devenu propriétaire, d'abord par hasard, puis mon amour pour le métier de propriétaire a été alimenté par les résultats obtenus par mon premier cheval, Eclipse.

En tant que propriétaire, quel est le moment de votre carrière dont vous êtes le plus fier ?

Le premier souvenir qui me vient à l'esprit est la victoire d'Edouard [Schmitz] et de Gamin [Van't Naastveldhof] à Dublin - c'était quelque chose de très spécial mais aussi de très inattendu. On pourrait comparer avec la victoire d'un joueur de tennis à Wimbledon, en raison de la tradition et de l'atmosphère palpitante du spectacle qui rend la compétition si unique. Bien sûr, il y a d'autres moments inoubliables, par exemple quand Eclipse a réussi six sans fautes à Rome, Rotterdam et Aix-la-Chapelle. Ce sont des souvenirs très différents, mais qui restent très importants pour moi.

Quelles sont les qualités que vous recherchez quand vous achetez un cheval de saut d’obstacles de classe 5* (ou 5* potentiel) ?

J'achète des chevaux assez jeunes, généralement âgés de six ou sept ans. Lorsque vous achetez ce type de chevaux, il y a du potentiel dans leurs jambes, pour qu'ils puissent sauter dans les plus grandes compétitions, mais ce n'est pas tout, ce n'est qu'un aspect de ce que vous recherchez lorsque vous achetez un cheval. La physiologie, la mentalité et l'agilité sont également très importantes lorsque vous sélectionnez des chevaux. À mon avis, il est très important de former les chevaux de manière approfondie ; il faut être attentif dès leur plus jeune âge, veiller à ce que les choses ne soient pas faites trop rapidement, prendre le temps et être patient avec eux. Le bon dressage des chevaux est incontournable pour qu'ils réussissent à un haut niveau, car il y a de la pression et du stress. Comme j'ai adopté cette profession assez tard, j'ai dû observer les autres et acquérir de l'expérience en apprenant et en achetant. Je cherchais des chevaux qui auraient le mental leur permettant de concourir continuellement, et de rester au sommet. À ce niveau élevé, vous n'avez que trois ou quatre pour cent des chevaux qui peuvent rester au plus haut niveau et gagner des compétitions.

Quel est le degré d'implication d'un cavalier lorsque vous cherchez à acheter un nouveau cheval ?

Lors de l’achat de nouveaux chevaux, je veux toujours qu'Edouard donne son avis, ce qui est important, car au bout du compte, c'est lui qui va monter le cheval. J'aime recevoir des conseils non seulement du cavalier mais aussi d'autres personnes lors de l'achat de chevaux, car cela me permet de prendre une décision éclairée.

Parlez-nous un peu de votre relation avec Edouard Schmitz.

Je connais Edouard depuis son jeune âge, et tout le monde reconnaissait que c’était un cavalier très talentueux. Lorsque j'ai dû décider à qui je voulais prêter mes chevaux, Edouard m'est venu à l'esprit. Après en avoir discuté avec ma fille, nous sommes arrivés à la conclusion qu'il serait un bon choix, car nous voulions donner à un cavalier la possibilité de réussir dans ce sport. Edouard a toujours été beaucoup soutenu par sa famille et c'est un réel plaisir de l'avoir comme cavalier. Notre relation est basée à la fois sur le sérieux et l'humour, avec une pointe de légèreté, cela nous permet de ne pas nous mettre trop sous pression, ce qui est difficile dans ce milieu. Je ne suis pas du genre à provoquer du stress ou de la pression, car je crois que cela peut conduire à des problèmes. Il est donc important pour moi d'avoir une bonne relation avec la personne qui monte mes chevaux. C'est pourquoi je laisse Edouard décider de la manière de s'entraîner et de s'occuper des chevaux, car ce n'est pas mon domaine d'expertise.

Combien de chevaux possédez-vous actuellement, et quel est votre cheval le plus prometteur ? Edouard parle de Gamin Van't Naastveldhof comme étant « l’affaire du siècle ».

J'ai deux chevaux avec Edouard, un de sept ans appelé Karel [Doorman], qui a le potentiel pour réussir à un très haut niveau, et un de onze ans appelé Babylone Des Erables, qui est bon mais n'a peut-être pas la capacité d'atteindre le niveau de Karel. Et puis j'ai Gamin, que j'ai acheté quand il avait six ans - c'est mon meilleur cheval. C'est un cheval que tout cavalier aimerait avoir, car il a toutes les qualités que l'on recherche : la puissance, l’agilité, un galop fantastique et un mental à toute épreuve.

Lequel de vos jeunes chevaux a, selon vous, le potentiel pour être le meilleur ?

Karel est un cheval dont nous espérons qu'il réussira à un haut niveau - c'est un cheval très rapide et prudent avec un mental solide. Mais comme il n'a que sept ans, il ne peut pas encore participer à des compétitions de classe 5*, c'est donc le seul problème que nous avons avec lui pour le moment. Une solution est de l'inscrire dans des classes inférieures, ce qui est un bon moyen de le former et de le faire progresser. D'une certaine manière, Karel a des qualités similaires à celles que Gamin avait à cet âge, mais il n'a pas le même physique, car Gamin a toujours été un grand cheval. Malgré cela, il y a de très bonnes chances que nous réussissions et que nous puissions faire sauter Karel à un niveau élevé, mais il est un peu trop tôt pour en être sûrs.

Pourquoi faites-vous ça ? Quelle est votre ambition en tant que propriétaire ?

Ma seule ambition, c’est de garder la passion. Je veux dire, je n'ai pas du tout d'intérêt particulier pour les chevaux. Au cours des 15 dernières années, j’ai peut-être vendu deux chevaux seulement, non pas parce que je le voulais, mais pour d'autres raisons. Je suis vraiment fier qu'avec la famille d'Edouard, nous l'ayons aidé à accomplir tant de choses, surtout au cours de cette dernière année. C’est grâce à ses compétences et à ses qualités personnelles, mais aussi grâce aux chevaux qu'il a.

Le Rolex Grand Slam est-il selon vous une bonne chose pour le saut d’obstacles ?

Le Rolex Grand Slam est absolument essentiel à ce niveau et pour le saut d’obstacle. Une compétition soutenue par Rolex est naturellement prestigieuse. Tous les cavaliers rêvent donc de participer à des compétitions comme le CHI de Genève et les trois autres Majors à un moment donné de leur carrière. Des compétitions comme le Rolex Grand Slam motivent les jeunes, les inspirent pour commencer à monter à cheval et découvrir ce sport, ce qui à mon avis est d’une grande importance.

(Photo: Rolex Grand Slam) (Photo: Rolex Grand Slam)

 

Le Second Écran du Rolex Grand Slam, conçu exclusivement pour le Rolex Grand Slam of Show Jumping, permet aux fans de suivre leurs équipes cheval-cavalier préférées grâce à la technologie du second écran. Lancée avant le Dutch Masters 2021, le premier Majeur équestre de l’année, la technologie Second Écran Rolex Grand Slam propose aux passionnés d’équitation les statistiques les plus récentes depuis plus d’un an. Les spectateurs de plus de 50 pays apprécient cette expérience et utilisent désormais la technologie avant, pendant et après les Majors pour mieux comprendre les performances de leurs équipes équestres favorites.

La technologie Second Écran de Rolex Grand Slam a été développée par une équipe d’experts de la société suisse Alogo. La société est réputée pour sa création d’outils d’analyse pour l’industrie équestre, notamment une gamme de produits de pointe qui quantifient les performances des athlètes.

Grâce à l’appli web, les passionnés d’équitation du monde entier peuvent consulter une multitude de données en temps réel, notamment les chronos en direct, les pénalités acquises, ainsi que l’ordre de départ. Ce service fonctionne sans heurts avec la plateforme de streaming en ligne du Rolex Grand Slam. De plus, le Second Écran de Rolex Grand Slam conserve toutes les statistiques créées pour chaque Major et permet aux utilisateurs de revenir sur chacune de ces compétitions emblématiques avec plus de détails que jamais.

Le Second Écran du Rolex Grand Slam permet également aux fans d’accéder à des statistiques supplémentaires, telles que les obstacles les plus renversés, le nombre de cavaliers ayant dépassé le temps autorisé et les temps en direct pendant le barrage, ainsi que des informations sur le Rolex Grand Slam Live Contender. Le Second Écran du Rolex Grand Slam est le prolongement parfait du streaming en direct pour les fans d’équitation qui souhaitent en savoir plus sur les quatre Majors qui composent le Rolex Grand Slam of Show Jumping : le Dutch Masters, le CHIO d’Aix-la-Chapelle, le CSIO Spruce Meadows ‘Masters’ et le CHI de Genève.

Le Second Écran du Rolex Grand Slam est gratuit et accessible en cliquant sur le lien suivant : https://rolexgrandslam.alogo.io/

 

Ce site utilise des cookies à des fins de statistiques, d’optimisation et de marketing ciblé. En poursuivant votre visite sur cette page, vous acceptez l’utilisation des cookies aux fins énoncées ci-dessus. En savoir plus.