Rolex Grand Slam of Show Jumping

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Dans les coulisses du Rolex Grand Slam: jeudi 3 novembre

Photo: Rolex / Ashley Neuhof Photo: Rolex / Ashley Neuhof

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Gilles Thomas

 

Vous avez eu une excellente année, quel en a été le point culminant ?

J’ai vraiment eu une année exceptionnelle, j’aurais du mal à choisir un seul grand moment ! J’ai obtenu ma première victoire en 5* lors de la King George V Gold Cup à Hickstead en juillet, ce qui était génial. Puis, j’ai fait troisième au CP ‘International’, présenté par Rolex au CSIO Spruce Meadows ‘Masters’, un résultat fantastique. Tout récemment, j’ai eu la chance incroyable de gagner la finale de la FEI Jumping Nations Cup™ avec l’équipe de Belgique. Il me serait très difficile de choisir un seul de ces grands moments !

Quels sont vos objectifs d’ici la fin de l’année ?

J’espère pouvoir monter au CHI de Genève, ça serait fantastique. Ensuite, en Belgique, nous avons un concours 5* où se déroule une FEI Jumping World Cup™, à Mechelen, entre Noël et le jour de l’An. Ce concours est toujours très important pour les cavaliers belges, et ma famille participe à son organisation, donc j’espère vraiment avoir de bons résultats à la FEI Jumping World Cup™.

Quels sont vos projets et ambitions pour 2023 et au-delà ?

Mon plus grand rêve est de concourir au CHIO d’Aix-la-Chapelle, qui est à mon avis le meilleur concours au monde et le Rolex Grand Prix à Aix est l’une des compétitions les plus prestigieuses du calendrier. J’ai aussi comme objectif de concourir dans l’équipe senior de Belgique dans un grand championnat. J’ai concouru dans les équipes junior et jeunes cavaliers, mais mon rêve serait de faire partie de l’équipe nationale aux Championnats du monde de la FEI ou aux Jeux olympiques et d’y gagner une médaille.

Après votre excellente performance au CP ‘International’, présenté par Rolex au CSIO Spruce Meadows ‘Masters’, comment allez-vous vous préparer le CHI de Genève ?

Je ne suis pas encore tout à fait sûr d’y participer, mais j’espère y aller. Ce sont deux concours très différents, mais je prendrais quand même Aretino 13, car même si le concours de Genève se déroule en intérieur, l’arène est malgré tout très grande. Si je vais au CHI de Genève, il s’agira du premier concours indoor pour Aretino 13, car c’est un grand cheval qui a besoin de beaucoup d’espace et qui est plus à l’aise en extérieur. Le CHI de Genève est un concours fantastique et je prévoirai d’y emmener mes trois meilleurs chevaux si j’y vais.

Parlez-nous un peu de vos chevaux et de leurs personnalités...

J’ai beaucoup de chance en ce moment car j’ai une écurie pleine d’excellents chevaux, et c’est ce qui m’a permis de faire une saison exceptionnelle. J’ai environ 12 chevaux au total et quatre d’entre eux peuvent participer à un grand prix 5*. J’ai également quelques jeunes chevaux de 7 et 8 ans pour qui j’ai de grands espoirs.

Parmi vos jeunes chevaux, lesquels vous semblent les plus prometteurs ?

J’ai un étalon de 8 ans qui s’appelle Ermitage Kalone by Catoki. Il a fait beaucoup de reproduction cette année et il est très apprécié en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne. C’est un très bon cheval de saut, lui-même de très bonne race et je pense que c’est la raison de sa grande popularité.

Il aura 9 ans l’an prochain, nous allons donc le faire sauter davantage. Pour le moment, il saute à 1,45 m dans des concours 2*, avec beaucoup de facilité. J’ai prévu d’en faire mon deuxième cheval pour les concours 5* l’année prochaine et j’espère pouvoir l’emmener dans une FEI Nations Cup™ 3*. Nous allons doucement le former au cours de l’année. Je pense qu’il sera au top en 2024.

Qu’est-ce qui vous garde motivé ?

J’adore la sensation de la victoire et d’arriver à obtenir les meilleurs résultats, et j’ai pu réellement savourer ces sensations cette année. Cette année a été exceptionnelle, j’ai pu me rendre à plusieurs des meilleurs concours dans le monde, avec une organisation fantastique et où je suis en compétition avec mes idoles. Bien sûr, il y a beaucoup de concours au calendrier, et vous devez participer à la plupart pour maintenir votre classement, mais j’ai beaucoup de chance d’avoir assez de chevaux du meilleur niveau pour pouvoir les interchanger pendant la saison pour qu’ils restent en forme.

L’équipe de Belgique a connu un grand succès cette année, que ressentez-vous de monter dans la même équipe que des grands cavaliers comme Wathelet, Philippaerts, Guéry, etc ?

Au début de l’année, j’ai été troisième dans une grande compétition à Miami. Jérôme Guery et Gregory Wathelet m’ont tous les deux envoyé un message pour me dire qu’ils espéraient que nous pourrions concourir dans la même équipe cette année, mais j’étais loin d’imaginer que ça arriverait.

Ma sélection dans l’équipe de Belgique est arrivée plus vite que je ne le pensais, et j’ai été sélectionné dans l’équipe pour la Nations Cup™ à Falsterbo, où nous avons gagné. J’ai ensuite été sélectionné pour la finale de la FEI Jumping Nations Cup™ à Barcelone pour faire équipe avec Jérôme, Gregory et Olivier [Philippaerts], et nous avons encore gagné et obtenu la qualification olympique. Cette année tout s’est passé très rapidement, mais c’était vraiment incroyable de faire partie d’une telle équipe de gagnants. C’était génial de concourir dans la même équipe car ce sont tous des cavaliers fantastiques et qui ont des carrières exceptionnelles.

Que représente le Rolex Grand Slam of Show Jumping pour un jeune cavalier comme vous ? Le Rolex Grand Slam est-il selon vous une bonne chose pour le saut d’obstacles ?

Je pense que c’est une excellente chose pour notre discipline. Les quatre Majeurs sont les meilleurs concours du monde, tout y est parfaitement organisé pour les chevaux, et bien-sûr le montant du prix est aussi exceptionnel. Les concours 5* sont très nombreux mais les Majeurs se démarquent vraiment comme des objectifs pour lesquels se préparer, c’est le top du top. Je pense que pour les cavaliers, ces Majeurs sont très motivants et nous voulons y donner le meilleur de nous-même.

Quelle est votre compétition préférée parmi les quatre Majeurs du Rolex Grand Slam of Show Jumping, et pourquoi ?

Même si j’ai obtenu des résultats fantastiques au CSIO Spruce Meadows ‘Masters’, je pense que je préfère le CHIO d’Aix-la-Chapelle. Je vis en Belgique, mais Aix-la-Chapelle n’est qu’à une heure de route de chez moi. J’y suis déjà allé en tant que spectateur quelques fois et je pense que c’est le meilleur concours du monde. J’espère vraiment y participer un jour en tant que compétiteur.

Qui est votre plus grande source d’inspiration ?

Mon oncle, Marc van Dijck. Il est aussi mon entraîneur et il a également concouru au plus haut niveau de la discipline, avec l’équipe de Belgique. Il y a 10 ou 15 ans, il a concouru au CSIO Spruce Meadows ‘Masters’ et au CHIO d’Aix-la-Chapelle et il est même arrivé troisième à Aix. Il me donne de très bons conseils, mais je suis aussi très motivé pour arriver à faire encore mieux que lui !

Quel est le meilleur conseil que vous ayez reçu ?

Je suis quelqu’un de très compétitif, donc je crois que le meilleur conseil qu’on m’ait donné, c’est qu’il vaut mieux concourir pour la deuxième place que pour la première, et au final on gagne plus. Je pense que c’est vrai car vous montez un peu plus lentement, et ça vous donne le temps de prendre confiance et d’être plus efficace.

Décrivez-nous une journée typique de votre quotidien.

Quand je suis chez moi, je monte entre huit et neuf chevaux. En ce moment, mon oncle dirige les écuries, ce qui me permet de me consacrer uniquement à monter les chevaux, ce que j’apprécie beaucoup. J’essaie de monter tous les chevaux le matin. Nous avons beaucoup de jeunes chevaux dans le cadre de notre programme d’élevage, donc l’après-midi je passe du temps avec les poulains et à faire du saut en liberté avec les jeunes chevaux. C’est vraiment passionnant de voir la prochaine génération de chevaux que nous avons dans nos écuries.

Que faites-vous de votre temps libre en dehors du saut d’obstacles ?

Je n’ai pas beaucoup de temps libre car les concours ont généralement lieu le week-end, mais quand cela m’arrive, j’aime retrouver mes amis pour aller prendre un verre ou manger dans un restaurant. Je ne les vois pas beaucoup, donc j’apprécie vraiment le temps que je peux passer avec eux. J’aime aussi beaucoup le sport et je fais du squash avec un ami une fois par semaine.

Si vous vous retrouviez seul sur une île déserte, quels seraient les trois objets que vous emporteriez avec vous ?

Tout d’abord mon oreiller, je dois l’emmener partout avec moi, pour éviter des douleurs dans la nuque. Ensuite, je pense que je prendrais un canif pour m’aider à survivre, c’est toujours utile. Enfin, un hors-bord, pour pouvoir rentrer !

Photo: Rolex Grand Slam / Ashley Neuhof Photo: Rolex Grand Slam / Ashley Neuhof

Dans le Lounge des propriétaires:

Conor Swail

 

Quel est votre plus ancien souvenir lié à l’équitation ?

Mon frère et moi allions beaucoup à la chasse quand nous étions plus jeunes. Je pense donc que mes premiers souvenirs liés à l’équitation remontent à mes cinq ans, et nous avions l’habitude de parier entre nous qui tomberait le moins de cheval pendant la journée.

En tant que cavalier, quel est le moment dont vous êtes le plus fier cette année ?

C’est une question facile pour moi. C’est ma victoire dans l’Aga Khan Nations Cup™ au Dublin Horse Show avec Count Me In. Ce fut vraiment un moment incroyable dans ma carrière et gagner devant mon public, chez moi, a été exceptionnel.

Quelles sont les qualités que vous recherchez quand vous achetez un cheval de saut d’obstacles 5* (ou potentiellement 5*) ?

C’est difficile à dire, je pense que tout le monde recherche la même chose. Ils doivent avoir de bons résultats et la volonté de gagner, et puis en termes de qualités, je pense que la prudence et la capacité de faire ce qu’il faut au bon moment sont très importantes.

Comment êtes-vous devenu un des plus grands propriétaires du milieu équestre ?

Cela s’est fait car je n’avais pas de grands sponsors ou de propriétaires pour me soutenir, j’ai donc été obligé de tout faire par moi-même. Maintenant j’ai beaucoup de chance car un très bon ami à moi, Conall Murray, de Mannon Farm, a commencé à acheter des chevaux avec moi. Ensemble, nous possédons Count Me In, Vital Chance De La Roque et Nadal Hero & DB qui sont mes trois meilleurs chevaux. Avoir son soutien est vraiment fantastique et ça me facilite énormément un achat si je peux partager le coût du cheval.

En tant que propriétaire, quel est le moment de votre carrière dont vous êtes le plus fier ?

Je suis très fier de ce que j’ai pu accomplir sans l’aide de multiples propriétaires. Bien-sûr, j’aurais préféré plus d’aide financière pour pouvoir acheter plus de chevaux et pour me donner plus de chances de gagner. Mais je suis très fier de ce que j’ai fait avec un budget limité, et j’ai adoré ces dernières années de ma carrière.

Comment équilibrez-vous votre double carrière de cavalier de classe internationale et de propriétaire de haut niveau ?

Ça ne me pose pas de problèmes. Je pense qu’il s’agit surtout d’avoir un bon programme pour les chevaux. En tant que cavalier, je voyage beaucoup, mais je veille toujours à ce qu’aucun des chevaux n’ait un programme trop chargé à un moment donné. J’essaie de leur préserver un bon équilibre entre travail et repos, et de les maintenir en forme, sinon ils ne sont pas à leur meilleur niveau en compétition.

Comment préparez-vous le CHI de Genève ?

J’y emmène mes meilleurs chevaux, Count Me In et Vital Chance De La Roque. J’ai monté Count Me In en salle au Washington International Horse Show le week-end dernier où il a gagné les qualifications pour la FEI Jumping World Cup™. Il va à Toronto la semaine prochaine et il aura ensuite quelques semaines de repos avant le CHI de Genève.

Vital Chance De La Roque a concouru à Sacramento il y a quelques semaines, et il y a aussi gagné la FEI Jumping World Cup™ Sacramento présentée par GV23 Wines. Il ira ensuite à Las Vegas, environ un mois avant le CHI de Genève. Tous les deux ont très bien sauté en salle et ils auront eu quelques semaines de repos avant le CHI de Genève, j’espère donc qu’ils seront toujours en forme à la fin de l’année.

Combien de chevaux avez-vous pour le moment ? Avez-vous de jeunes chevaux particulièrement prometteurs ?

Pour le moment, je n’en ai que cinq ou six. Je n’ai pas beaucoup de jeunes chevaux en ce moment. Habituellement, j’en ai quelques-uns en Irlande que je fais se développer là-bas et, si je crois qu’ils ont un potentiel pour concourir en 5*, je les fais venir en Amérique du Nord quand ils ont 8 ans.

Vous devez être très fier de Count Me In ; parlez-nous un peu de lui, et de quand vous vous êtes rendu compte de son potentiel. Qu’est-ce qui le démarque des autres chevaux de niveau 5* ?

Je connaissais déjà bien ce cheval avant même de l’acheter. Il était dans le circuit avec Beth Underhill et il avait déjà du succès, c’était un cheval très prudent qui faisait beaucoup de sans-fautes, mais pas au niveau où il saute aujourd’hui.

Quand il a été disponible, j’ai donc décidé de tenter ma chance avec lui, même s’il avait déjà 14 ans. J’ai vraiment réussi mon pari et je crois qu’il a surpris beaucoup de gens, moi y compris. C’est selon moi un cheval incroyable, et nous avons une excellente relation. Il continue à s’améliorer, il a changé ma carrière et je ne l’ai que depuis un peu plus d’un an.

Quels sont vos projets et ambitions pour 2023 et au-delà ?

Je pense que le classement est un reflet de la constance des résultats obtenus. Je suis très fier du fait que, la plupart du temps, mes chevaux sont capables de gagner et de se placer dans de nombreuses compétitions de très haut niveau. Mais une de mes plus grandes ambitions serait de gagner une médaille dans un grand championnat.

J’ai préféré ne pas participer aux Championnats du Monde de la FEI cet été avec Count Me In. Je pense que pour un cheval de cet âge, c’était trop lui demander de sauter plusieurs jours de suite. Je ne voulais pas l’épuiser ni l’amener à se blesser. Je crois que, si nous avions concouru, nous aurions obtenu un bon résultat ou peut-être même gagné une médaille grâce à ses qualités. Mais c’était la meilleure chose à faire pour mon cheval et pour sa longévité dans le sport de ne pas y aller. Il est extrêmement important de prendre la bonne décision pour vos chevaux et d’avoir leur intérêt à cœur.

Le Rolex Grand Slam est-il selon vous une bonne chose pour le saut d’obstacles ?

Le Rolex Grand Slam of Show Jumping est la compétition la plus prestigieuse de notre sport. Le montant du prix est exceptionnel et il rassemble les meilleurs concours dans le monde. C’est un privilège de participer aux Majeurs quand vous avez un cheval qui a le niveau suffisant pour le faire.

Quelle est votre compétition préférée parmi les quatre Majeurs du Rolex Grand Slam of Show Jumping, et pourquoi ?

Le CHIO d’Aix-la-Chapelle est bien-sûr un événement très spécial. Je passe aussi beaucoup de temps à Spruce Meadows et j’y participe à des compétitions tout l’été, le site est vraiment exceptionnel. Le CHI de Genève est également un des meilleurs concours en salle. Mais je crois que le CHIO d’Aix-la-Chapelle est mon préféré. On n’y va qu’une fois par an, ce qui le rend encore plus spécial, et le public est incroyable.

Qui est votre plus grande source d’inspiration ?

J’admire beaucoup de grands cavaliers et j’essaie de les observer et d’apprendre d’eux autant que possible. Si je devais en choisir un, ce serait John Whitaker. Je pense que c’est l’un des cavaliers les plus naturellement talentueux, il a monté beaucoup de chevaux différents et il les monte tous incroyablement bien. Sa longévité est exemplaire et il a toujours été une grande inspiration pour moi.

Quel est le meilleur conseil que vous ayez jamais reçu ?

Vous devez toujours croire en vos propres capacités. Tout au long de votre carrière, vous aurez de bons et de mauvais résultats, vous devez donc croire en vous-même et en votre capacité à progresser.

Qu’est-ce que vous aimez faire en dehors des concours hippiques ?

J’adore le sport et j’aime beaucoup jouer au golf ou regarder différents sports quand j’en ai l’occasion.

 

 

 

 

Photo: Rolex / Ashley Neuhof Photo: Rolex / Ashley Neuhof

Le CHI de Genève ajoute une journée à son programme!

 

Le très attendu CHI de Genève revient cette année du 7 au 11 décembre avec une journée supplémentaire de compétition qui s’ajoute à son programme déjà impressionnant d’événements sportifs et de grand spectacle.

Prévue le mercredi 7 décembre, la journée supplémentaire sera l’occasion de trois concours consacrés uniquement à des compétitions nationales. À partir de 1,15 m et jusqu’à 1,35 m de hauteur, ces compétitions seront une occasion unique pour les cavaliers amateurs de concourir dans l’une des plus prestigieuses arènes de saut d’obstacles dans le monde. En outre, les compétiteurs auront l’occasion de se qualifier pour un tout nouveau concours qui aura lieu le samedi soir de la compétition de cette année, la Coupe du Jockey Club du Crédit Suisse. Ce concours est une compétition par équipe en un seul tour, avec un barrage si nécessaire pour désigner le vainqueur final. Les équipes seront composées de deux gagnants des concours amateur du mercredi, d’un cavalier international et d’un cavalier de concours complet, rassemblant ainsi un éventail de différents athlètes participant à la compétition.

Les concours de haut niveau international commencent le jeudi 8 décembre avec le Trophée de Genève, en soirée, qui sera la première occasion de se qualifier pour le prestigieux Rolex Grand Prix du dimanche. Avant ce prestigieux concours se tiendra le premier de trois concours réservés aux cavaliers de moins de 25 ans, mettant ainsi sous les projecteurs le meilleur de la prochaine génération de cavaliers de saut d’obstacles.

Le vendredi 9 décembre, les spectateurs auront la chance d’assister au cross-country indoor présenté par la Tribune de Genève, avec quelques unes des grandes figures du concours complet venues concourir pendant leur « basse saison ». Le point culminant de vendredi sera pour beaucoup la 21e édition du Top 10 Rolex IJRC, qui voit l’élite des cavaliers de saut d’obstacles s’affronter pour le titre de meilleur des meilleurs dans ce qui est souvent comparé aux Nitto ATP Finals en tennis.

La compétition recommence samedi avec le Land Rover Grand Prix qui sera la dernière compétition pour les moins de 25 ans. Le CHI de Genève a toujours été fier d’apporter son soutien à la nouvelle génération et ce dernier concours mettra sous les projecteurs les talents en devenir du saut d’obstacles sur la plus grande piste indoor dédiée au sport équestre. Après ce concours du début de matinée, l’action ne manquera pas pour les fans de sport équestre qui se passionneront pour la Coupe de Genève, la Grande Chasse et le Crédit Suisse Challenge, ainsi que pour le premier des concours d’attelage, la FEI Driving World Cup™ présentée par l’Institut international de Lancy, qui déterminera l’ordre de départ des six conducteurs qui participeront dimanche matin à l’épreuve genevoise de la FEI Driving World Cup™, présentée par la Radio Télévision Suisse.

Le dernier jour de la compétition devrait être spectaculaire avec, à son apogée, le Rolex Grand Prix, le dernier Majeur de l’année 2022. Le Suisse Martin Fuchs cherchera sans doute à entrer dans l’histoire une fois encore devant son public en gagnant ce titre prestigieux pour la troisième fois de suite. Il devra cependant affronter une rude compétition face à 39 des meilleurs couples de cavaliers et chevaux du monde entier, dont l’Allemand Daniel Deusser, qui a déjà gagné deux des trois Majeurs Rolex Grand Slam of Show Jumping cette année.

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