Photo credits : Rolex Grand Slam / Tom Lovelock
Le Rolex Grand Slam of Show Jumping se tiendra une fois de plus au cœur de la belle cité genevoise dans le cadre du dernier Majeur de l’année. Généralement considéré comme le meilleur concours indoor de la planète, le CHI de Genève a une fois de plus été le théâtre d’un extraordinaire spectacle, réunissant cette fois sous le toit du Palexpo 17 des 20 premiers cavaliers au classement mondial.
Le concours ayant été inauguré mercredi, c’est hier que commençaient les épreuves de saut 5* avec le très attendu Trophée de Genève. Cette prestigieuse épreuve offre aux cavaliers la chance de cumuler des points au classement général, mais aussi de décrocher une qualification pour le Rolex Grand Prix de dimanche.
Première à entrer sur le parcours ambitieux de Gérard Lachat, Barbara Schnieper montre immédiatement la marche à suivre, pour le plus grand plaisir du public, en signant le premier sans faute de l’épreuve. Le Brésilien Stephan De Freitas Barcha, second à partir, réitère cet exploit et promet ainsi très tôt un barrage aux spectateurs.
À mi-course, cinq autres cavaliers se sont qualifiés pour le barrage, dont Karl Cook sur Caracole de la Roque, médaillé d’argent par équipes aux Jeux olympiques de Paris 2024, et Marcus Ehning, trois fois vainqueur d’un Majeur par le passé. Les autres compétiteurs de cette première partie se partagent à parts quasi égales la somme des pénalités : Willem Greve aux rênes de Highway TN N.O.P. et Yuri Mansur, toujours présent lors des grandes occasions, écopent par exemple chacun de quatre points.
Le Suédois Peder Fredricson s’en tire lui aussi avec quatre malheureuses pénalités. Mais il ne faut pas longtemps pour que la chance et le talent se rencontrent, et les cinq passages suivants nous offrent deux sans fautes supplémentaires, pour Henrik von Eckermann et Steve Guerdat, médaillés d’or sortants aux Championnats du monde et d’Europe respectivement.
Le parcours de cette première manche semble poser des difficultés aux couples à divers endroits, mais l’obstacle le plus problématique se révèle être le troisième, un oxer placé en sortie de virage serré, qui entraîne 18 % des pénalités. C’est donc Martin Fuchs (Prétendant actuel au Grand Slam of Show Jumping) et Daniel Deusser, tous deux Témoignages Rolex, ainsi que dix autres cavaliers au total, qui font finalement preuve des compétences techniques et éthologiques requises pour faire le sans faute.
À la suite d’un bref intervalle, les couples se présentent de nouveau au départ dans le même ordre de passage qu’à la première manche. Stephan De Freitas Barcha montre la voie avec un sans faute et un chrono de 40,95 secondes. L’Allemand Marcus Ehning lui vole ensuite la vedette avec un chrono de 37,79 secondes tout en fluidité mais loin d’être imbattable. Et en effet, Lorenzo de Luca franchit le dernier oxer Rolex avec 3,46 secondes d’avance sur lui.
Plein d’espoir, le public suisse est d’abord déçu lorsque son favori, Steve Guerdat, qui boucle pourtant son parcours plus vite que l’Italien, ne parvient pas à signer un sans faute. Mais il s’enflamme de nouveau lorsque Martin Fuchs et Conner Jei s’emparent de la tête du classement alors qu’il ne reste plus que quatre chevaux en lice. Daniel Coyle fait tout son possible avec un chrono impressionnant de 33,33 secondes, mais commet la faute sur le deuxième effort du double. Les cavaliers restants étant dans l’incapacité de faire mieux que Fuchs, le Suisse décroche la victoire dans cette épreuve pour la première fois de sa carrière.
« Conner Jei était formidable ce soir, c’est vraiment un cheval hors pair, nous a confié Fuchs. Gagner devant le public suisse est bien sûr une expérience sensationnelle, l’atmosphère du CHI de Genève est fantastique. Nous attendons le Rolex Grand Prix de dimanche avec impatience ! »
Le Rolex Grand Slam of Show Jumping est considéré comme le sommet de ce sport. Ressentez-vous de la pression lorsque vous dessinez le Rolex Grand Prix à Genève et quels défis cela représente-t-il ?
Le Grands Prix est chaque année un défi, en particulier parce qu'il y amène les meilleurs cavaliers du monde et les meilleurs chevaux du monde donc il y a une certaine pression. Il y a aussi de l'argent en jeu, ce qui rajoute un peu de pression mais c'est surtout que c'est vraiment un des plus grands concours de l'année : le Rolex Grand Slam c'est spécial ! On doit regarder pour que le parcours soit à la hauteur de l'attente des cavaliers, du public et des sponsors.
Pouvez-vous nous parler un peu du parcours que vous avez conçu pour dimanche ?
Alors, à ce jour il encore en construction ! J’ai déjà un plan de base qui sera je pense quelque chose de semblable aux autres années. Malgré tout assez classique, puisque c’est une épreuve classique avec des obstacles qui viennent assez vite et ce sera certainement technique dans les distances et les hauteurs. C’est clair que nous allons toujours chercher les cotes maximales pour ce genre d'épreuves.
Le tracé n’est pas encore tout à fait finalisé parce je suis avec un autre assistant de renom cette année, Grégory Bodo. De la même manière que lorsque je travaillais avec Louis Konickx les autres années cela se passe ainsi : je fais le plan à la maison mais tout ce qui est distances etc…nous en discutons ensemble et nous adaptons par la suite le parcours.
Justement c'est la première fois depuis plusieurs années que vous ne travaillez pas avec Louis Konickx. Comment vivez-vous ce changement et qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur votre nouveau coéquipier ?
C’est une autre personne mais je m'entends bien avec les deux ! Nous avons les mêmes idées et nous sommes dans la même optique et philosophie pour le sport. Pour moi, ça ne change pas grand-chose entre Gregory et Louis. Cela fait maintenant deux ans que je travaille avec Gregory pour le CSI de Bâle, donc nous nous connaissons bien. Je pense et j'espère que le résultat sera le même qu’avec Louis parce que jusqu’à maintenant nous avions un bon résultat !
Comment trouvez-vous un équilibre entre créativité et praticité lors de la conception d'un parcours ? Y a-t-il des techniques ou des principes spécifiques que vous suivez ?
Cela dépend du genre d’épreuve qu'il y a à construire ! Là nous sommes sur une épreuve avec barrage donc déjà ça nous donne le genre de ligne de parcours que nous allons faire. Après, nous décidons d'être le plus créatif possible pour ne pas refaire les mêmes lignes que l'année passée ou l’année d’avant ! Nous essayons toujours de changer un petit peu pour surprendre, mais nous avons tous notre style et nos signes particuliers dans notre manière de construire.
Y a-t-il un couple cavalier cheval qui vous a impressionné pendant votre carrière de Chef de piste ?
Il y a en a beaucoup et toujours de nouveaux qui nous impressionnent à chaque fois ! Il y a des cavaliers comme Steve Guerdat, par exemple qui est toujours là. Il a eu son couple avec Nino des Buissonnets puis il a fallu un petit moment pour qu'il crée un nouveau couple. Maintenant on remarque qu'avec son “nouveau” cheval Dynamix de Belheme, il a su développer de nouveau une magnifique symbiose. Il y a aussi d'autres cavaliers comme Marcus Ehning, qui à un nombre impressionnant de bons chevaux et dont le style est reconnaissable à chaque fois. D’une certaine manière, tous les cavaliers ont leurs spécificités, un peu comme nous constructeur avons notre style. Au-delà du couple, un barrage comme celui réalisé l’an passé dans le Rolex Grand Prix par Richard Vogel sur United Touch S, qui “vole” une foulée partout, c’est ce qui me marque encore plus.
En regardant vers l'avenir, quels sont vos objectifs dans votre rôle de Chef de piste ? Y a-t-il des projets ou événements à venir qui vous enthousiasment particulièrement ?
Oui j'ai la chance de construire la Finale de la Coupe du Monde FEI à Bâle au mois d'avril, c’est un projet qui m’enthousiasme particulièrement ! C’est une grande échéance pour moi, puisque c’est la première fois que j'ai la chance de pouvoir construire moi-même un Championnat. Ce sera certainement une pression supplémentaire. Évidemment, je le vois aussi comme un accomplissement, c’est un niveau que nous cherchons tous à atteindre en tant que constructeur …
Vous avez été impliqué dans la conception de parcours pour de nombreux événements majeurs. Comment faites-vous pour garder vos tracés authentiques et innovants tout en restant fidèle aux traditions du sport ?
J’essaie de ne pas faire trop de concours par année. J'ai la chance d'avoir un centre équestre avec des poulains à l'élevage et je monte encore un petit peu à cheval. Je forme ces jeunes chevaux et je pense qu'avec cette diversité, de ne pas être chef de piste tous les week-ends, ça m’aère l’esprit et puis ça me permet d’essayer d’être plus créatif. Genève en plus c'est différent, c'est grand, il y a le lac et c'est une grande piste, c’est un peu comme à l'extérieur. Quand vous avez des places à l'intérieur comme à Bâle qui sont des places carrées ou rectangulaires, on revient un petit peu toujours dans les mêmes lignes parce qu'on n'arrive pas à réinventer toujours autre chose. Toutefois, on essaie toujours d’innover d'un petit peu, se remettre en question chaque fois pour être le plus intéressant possible pour les cavaliers. Et pour nous aussi c'est un challenge ! Quand on remarque qu’il y a quelque chose qui n'a pas fonctionné on regarde pourquoi, on réfléchit et on se dit qu’on ne veut plus le faire parce que ça n'a pas fonctionné.
Quel rôle joue le lieu dans la conception de votre parcours ? Comment vous adaptez-vous à différentes pistes, qu’elles soient intérieures ou extérieures ?
Évidemment que l’arène fait beaucoup ! Si vous avez des grandes pistes, vous avez aussi des plus longues distances - automatiquement les distances deviennent différentes parce que les chevaux ont plus de galop. Une piste comme Genève c'est comme une arène à l'extérieur, donc on peut prendre les distances qu'on utilise à l'extérieur. Quand vous avez une plus petite arène automatiquement c’est un petit peu raccourci parce que les chevaux n'arrivent pas au rythme ou à la foulée comme à l'extérieur. Même si aujourd’hui, tout à bien évolué. Sur les vingt dernières années la qualité des chevaux et leur formation ont explosés à un niveau incroyable ce qui defacto influencé notre métier également.
À votre avis, quelles qualités font un grand Chef de piste ?
Tout d’abord il faut être le plus créatif possible tout en gardant un “esprit cheval” en se projetant dans ce qui va fonctionner pour lui. Aujourd’hui encore plus, il est important d’avoir des parcours qui ne font pas de grosse faute, pour assurer le bien-être du cheval. Ainsi nous devons trouver des astuces pour avoir de petites fautes ici et là tout au long du tracé. Nous souhaitons éviter au maximum les vilaines fautes qui pourraient effrayer voire blesser les chevaux (et cavaliers).
Avec les avancées technologiques et l’analyse des données dans le sport, incorporez-vous des outils modernes ou des technologies dans la conception de vos parcours, comme des simulations numériques ?
Non. Je pense que c’est nous qui devons encore un peu travailler là-dessus. Toutefois nous travaillons avec des êtres humains ainsi je suis moins sûr que l’intelligence artificielle soit tout de suite d’une grande aide. Le cheval peut être ce jour-là dans une forme un peu moins bonne, le cavalier aussi et nous ne pouvons pas concevoir un parcours pour dire « je veux que ça soit tel ou tel qui gagne, et qu’il y ait tant de sans-fautes ». Je crois même qu’avec tout ce l’intelligence artificielle pourrait nous apporter, nous n’arriverons pas à trouver ces réponses et c’est aussi ce qui est bien, de garder l’humain derrière tout ça !
À votre avis, quelle est l'importance du Rolex Grand Slam of Show Jumping pour ce sport ?
Pour moi, c’est un concept très important pour les cavaliers, parce que c’est quand même un Grand slam et qu’il n'est pas réservé à une élite qui paie mais qui est établie au mérite. Ce sont vraiment les meilleurs, qui ont travaillé durant la saison qui ont la possibilité de prendre le départ - ils ont tous leurs chances, même un outsider par exemple qui se qualifie le jeudi soir dans le Trophée de Genève a des chances de gagner le Rolex Grand Prix le dimanche. Pour moi c'est le top au niveau mondial.
Pouvez-vous nous parler de la création de la Young Riders Academy parrainée par Rolex et de sa mission première ?
Plusieurs années d’expérience en tant que directrice de l’International Jumping Riders Club (IJRC) m’ont appris que pour être champion(ne) de nos jours, le talent ne suffisait pas. Il faut aussi savoir gérer toutes sortes d’autres facteurs liés au sport : la gestion d’écurie, la communication, la connaissance des questions vétérinaires, etc.
Il faut également savoir comment fonctionnent les organismes tels que la FEI ou le CIO. Il y a longtemps, peut-être même déjà vingt ans de cela, j’avais échangé avec le président de la Fédération allemande sur la possibilité d’avoir un programme de formation pour jeunes cavaliers. Mais celui-ci m’avait dit qu’il serait impossible de construire quelque chose de solide et durable dans le cadre de la structure officielle.
La Young Riders Academy parrainée par Rolex (ou YRA) est donc devenue un projet privé développé par Athenaeum, une organisation à but non lucratif. Ensemble, nous avons mis sur pied un programme visant à soutenir les jeunes cavaliers.
Je suis très fière de ce projet, qui fête aujourd’hui son dixième anniversaire. Beaucoup de personnes ont travaillé d’arrache-pied pour nous permettre de donner naissance à cette formidable initiative, notamment grâce à Sven Holmberg et Valentina Ottaviani, qui sont chargés de l’aspect sportif (Valentina gère également les éléments pédagogiques).
Quels sont les principaux composants de l’Académie ? Comment les cavaliers sont-ils sélectionnés, et qu’espèrent-ils tirer de leur participation ?
Mon travail auprès de l’IJRC a contribué à la création d’un spectaculaire comité de sélection comprenant notamment Otto Becker, Jean-Maurice Bonneau, Emile Hendrix, Jeroen Dubbeldam et Thierry Pomel. Chaque fédération peut proposer la candidature de trois cavaliers, et le comité de sélection décide alors qui fera partie de la promotion cette année-là.
Nous nous assurons qu’aucun des membres du comité de sélection n’entraîne ces cavaliers avant la sélection, et il leur est aussi interdit d’acheter une monture à ces stagiaires ou de leur en vendre. Cette règle reste en vigueur durant toute leur formation, et s’applique également aux entraîneurs de la formation. Cela a pour but d’éliminer tout conflit d’intérêt ou lien commercial potentiel. À mon avis, les questions commerciales et politiques sont trop présentes dans notre sport. Nous tentons de rester conscients des réalités pratiques, mais l’objectif principal de la YRA est de permettre aux cavaliers de bénéficier des valeurs clés qui nous guident : méritocratie, fair-play et contribution positive au saut d’obstacles tout en profitant de cet enseignement.
Ayant occupé divers postes, de directrice de concours à directrice de l’IJRC, vous bénéficiez d’une grande expérience : quel impact souhaitez-vous avoir dans votre carrière ?
À l’âge de 21 ans, je montais beaucoup à cheval mais j’exerçais aussi en tant qu’avocate. Cela n’a pas duré longtemps car je ne suis pas du genre à pouvoir rester assise huit heures par jour. Pour exercer mon métier actuel, il faut bien sûr être passionné(e) par le monde équestre, mais les relations avec les parties prenantes humaines sont tout aussi importantes que celles qui nous lient aux chevaux.
Par exemple, les cavaliers doivent comprendre le point de vue des organisateurs et autres responsables, et vice-versa. Chacun doit être conscient des enjeux difficiles qui font face non seulement aux cavaliers mais aussi aux organisateurs. Il n’est pas toujours aisé de se mettre à la place d’autrui, surtout de nos jours, mais il faut voir cela comme un mariage : pour être heureux, il faut essayer de comprendre le point de vue de l’autre. Lorsqu’on ne se comprend pas, rien ne va plus, que ce soit au sein de la famille, avec son cheval, ou dans notre sport. Le plus gros problème, pour moi, c’est que le saut d’obstacles dans son ensemble ne comprend pas suffisamment d’hommes et de femmes de cheval dans le sens classique du terme. Les cavaliers eux-mêmes échappent parfois à cette définition ! Cultiver ces qualités devrait être une priorité pour tous.
Quels sont vos ambitions pour l’avenir de la Young Riders Academy parrainée par Rolex ? Pouvez-vous nous faire part de projets futurs intéressants ?
Au lancement de la YRA, nous rêvions de décrocher des médailles aux Championnats d’Europe pour jeunes cavaliers de la FEI. Et la première année, nous en avons déjà remporté une d’or et une d’argent ! Ensuite, nous avons visé une médaille potentielle aux Championnats généraux, et une fois encore notre rêve s’est réalisé. Nous avons alors commencé à espérer une médaille aux Jeux olympiques, et Henry Charles nous a offert un cadeau en or cette année à Paris. Désormais, le but est de nous maintenir au même niveau et de former des cavaliers honnêtes et empreints de principes méritocratiques et de fair play.
Quel aspect de votre travail au sein de l’Académie trouvez-vous le plus gratifiant ?
Quand nos cavaliers entrent en piste, j’ai les nerfs en pelote comme s’il s’agissait de mes propres enfants. Je ne pensais pas pouvoir me souvenir de tout le monde : en dix ans la YRA a quand même accueilli 99 stagiaires. Mais lors d’une récente soirée organisée à l’Opéra de Venise, je les ai vu arriver et je me suis rendu compte que je connaissais le nom et la situation actuelle de chacun. On peut vraiment dire que nous formons une grande famille ; après leur passage chez nous, les cavaliers s’aident et se soutiennent les uns les autres et entretiennent des amitiés durables, ce qui est très important pour leur avenir.
Plusieurs des cavaliers passés par la Young Riders Academy ont très bien réussi au Rolex Grand Slam of Show Jumping. Quelle importance revêt cette initiative pour notre sport, selon vous ?
Le Rolex Grand Slam of Show Jumping est le sommet en termes de compétition de saut d’obstacles international. Mais l’important, pour la YRA, c’est le fait que chaque Majeur propose une opportunité de concourir à nos jeunes. Participer à un événement de cette envergure est d'une importance cruciale pour un cavalier. Les résultats ne se font pas toujours voir immédiatement, mais cette opportunité est une incroyable source de motivation.
Lorsque nos cavaliers finissent par gagner, il serait exagéré de dire que le mérite revient entièrement (ou même à moitié) à la YRA. Cependant, nous osons espérer que l’académie a un impact positif sur leur chemin vers la réussite. Pour un jeune cavalier, c’est rassurant de sentir que la YRA ou l’IJRC ne sont pas loin et qu’ils sont là pour les aider s’ils ont besoin de quoi que ce soit. En cas de problème, ils savent qu’ils ont toujours quelqu’un à qui parler.
Richard Vogel, Harry Charles et Bertram Allen (tous trois Témoignages Rolex) sont quelques exemples des cavaliers de talent qui sont passés par la Young Riders Academy parrainée par Rolex. Qui, à votre avis, devrions-nous surveiller de près dans le proche avenir ?
La sélection de ces cavaliers indique déjà un gros potentiel. Dans la promotion de cette année, Oliver Fletcher, Seamus Hughes Kennedy et Mel Thijssen montrent des aptitudes particulièrement prometteuses. Mais leurs camarades semblent eux aussi promis à un bel avenir. Václav Stanek, lui aussi, est très doué : il a remporté l’épreuve 'Continental' 5* présentée par Rolex à Spruce Meadows l’été dernier.
Cela dit, trouver les superstars de demain n’est pas le seul objectif de la YRA. Certains de nos cavaliers n’arrivent pas au plus haut niveau, mais l’important pour nous est qu’après leur passage à l’académie, ils partagent avec leurs propres stagiaires et fédérations notre philosophie axée sur le horsemanship, qui prône une utilisation du cheval respectueuse et une solide éthique du travail.
Qui selon vous va décrocher la victoire au Rolex Grand Prix du Rolex Grand Slam of Show Jumping ce dimanche ?
Avec un peu de chance, un ancien cavalier de la YRA, comme Richard Vogel ! Mais c’est très difficile de prédire le gagnant du CHI de Genève, car il rassemble les meilleurs couples au monde : une quinzaine au moins pourrait prétendre à la victoire ce jour-là.
Restez informé de toutes les informations du Rolex Grand Slam