Dans les coulisses du Rolex Grand Slam : Jeudi 30 Novembre 2024

Les temps forts à ne pas manquer au CHI de Genève 2023

(Photo: © CHI Genève) (Photo: © CHI Genève)

Genève sera l’hôte du dernier Majeur 2023 du Rolex Grand Slam of Show Jumping. Du mercredi 6 au dimanche 10 décembre, le CHI de Genève accueillera plus de 40 000 spectateurs qui viendront assister à cinq jours d’animations et de sport de haut niveau.

 

Les festivités commenceront tôt le mercredi 6 décembre, par les épreuves nationales de saut d’obstacles. Inaugurées l’an passé, celles-ci permettent aux cavaliers amateurs de se produire sur l’une des pistes les plus prestigieuses au monde. C’est aussi là l’opportunité de se qualifier pour le Credit Suisse Coupe du Jockey Club, qui aura lieu le samedi 9 décembre devant une foule très nombreuse.

 

Les épreuves internationales de saut 5* débutent le jeudi. Le grand moment de la journée sera le Trophée de Genève, qui offre aux cavaliers leur première chance de décrocher l’une des 40 places au départ du prestigieux Rolex Grand Prix. Le même jour aura lieu la première des trois épreuves pour les moins de 25 ans. Le CHI de Genève a toujours voulu offrir aux jeunes cavaliers la chance de vivre l’atmosphère unique au monde de ce concours. Et c’est dans ce cadre que le public pourra découvrir la nouvelle génération de stars.

 

Vendredi, il est prévu une pléiade d’épreuves prestigieuses, dont le Prix des Communes genevoises à 1,55 m, la dernière chance pour les couples de se qualifier pour l’épreuve phare du concours : le Rolex Grand Prix. L’épreuve de cross indoor présentée par la Tribune de Genève se tiendra également le vendredi. Elle rassemblera les meilleurs cavaliers de cross-country au monde dans l’atmosphère électrique du Palexpo. La 22e édition Finale du Top 10 Rolex IJRC, le vendredi soir, a souvent été comparée aux Nitto ATP Finals de tennis. Dans cette épreuve originale et renommée dans le monde entier, les dix meilleurs cavaliers au monde se disputent le titre en deux manches.

 

Cette année, le Rolex Grand Slam of Show Jumping fête ses dix ans d’existence. Et dans ce cadre, le CHI de Genève a organisé une cérémonie en l’honneur de Steve Guerdat, témoignage Rolex, le samedi 9 décembre. Récemment couronné champion d’Europe FEI en individuel, celui-ci a participé à tous les Majeurs du Rolex Grand Slam of Show Jumping depuis l’inauguration de ce dernier au CHIO d’Aix-la-Chapelle en 2013 : un total de 34 Majeurs, un véritable exploit pour le cavalier suisse qui démontre ainsi la régularité de son talent au plus haut niveau, mais aussi sa capacité à produire des chevaux capables de concourir à ce niveau. La cérémonie entend donc fêter les accomplissements de Guerdat sous l’étendard suisse. La foule sera au rendez-vous pour faire de ce moment un souvenir inoubliable pour Guerdat.

 

Le dimanche, le public sera choyé avec le Rolex Grand Prix, dernier Majeur Rolex pour 2023. Une fois de plus, Gérard Lachat a pensé le parcours idéal pour quarante des meilleurs couples cheval-cavalier au monde. Le Suisse Martin Fuchs, prétendant actuel au Rolex Grand Slam of Show Jumping, attirera tous les regards. Il est le seul cavalier à avoir remporté plusieurs éditions consécutives du Rolex Grand Prix au CHI de Genève, en 2019 et 2021. Will Fuchs, lui, terminera l’année sur un nouveau record : il est le seul cavalier à avoir décroché trois Grands Prix Rolex en ce lieu. Mais qui sait ? Ce sera peut-être un autre cavalier qui gravira le premier échelon vers une victoire au Rolex Grand Slam of Show Jumping.

Les cavaliers à suivre

(Photo: Rolex Grand Slam / Ashley Neuhof) (Photo: Rolex Grand Slam / Ashley Neuhof)

Le Rolex Grand Slam of Show Jumping aura une fois de plus lieu dans le cadre du CHI de Genève (6-10 décembre), et proposera tout un programme d’animations et d’épreuves sportives. Durant ces cinq jours, le concours rassemblera un contingent de cavaliers exceptionnels dans des épreuves de renom, dont la 22e édition du Rolex IJRC Top 10 Final le vendredi soir et le Rolex Grand Prix, épreuve phare de l’événement, le dimanche après-midi.

 

Organisé dans l’impressionnant Palexpo, il verra le nec plus ultra des couples cheval-cavalier affronter certains des parcours les plus difficiles de l’année, lors du plus important concours hippique indoor. Cette année, une affiche impressionnante est prévue, dont 16 des vingt premiers cavaliers au classement mondial, ainsi que neuf Témoignages Rolex.

 

Rolex Grand Slam of Show Jumping : les cavaliers à suivre

Après avoir décroché le prestigieux CPKC ‘International’ Grand Prix présenté par Rolex au CSIO de Spruce Meadows ‘Masters’ en septembre à bord du superbe hongre gris Leone Jei, Martin Fuchs est devenu le prétendant actuel au Rolex Grand Slam of Show Jumping. Le Suisse devrait arriver au CHI de Genève plein d’aplomb. Après tout, c’est le premier cavalier de l’histoire à remporter plusieurs éditions du Rolex Grand Prix au CHI de Genève (en 2019 et 2021). Sans compter l’an passé, où il s’était fait planter au poteau par l’Américain McLain Ward. Avec ce palmarès et le soutien du public suisse, Fuchs sera sans nul doute le cavalier à battre.

 

Son compatriote, Steve Guerdat, est l’un des autres favoris. Cet été, aux rênes de la talentueuse Dynamix De Belheme, Guerdat a ajouté à ses deux médailles d’or en équipe une médaille d’or en individuel aux Championnats d’Europe FEI. Le Suisse est réputé pour être un extraordinaire homme de cheval, et a déjà remporté trois Majeurs du Rolex Grand Slam of Show Jumping, dont deux ici-même au Palexpo. Guerdat et Fuchs seront accompagnés de 15 compatriotes, dont Edouard Schmitz, talentueux jeune cavalier, qui tentera de décrocher sa première victoire à un Majeur.

 

Kent Farrington, autre précédent gagnant de cette épreuve renommée, sera également présent. Suite à ses formidables victoires sur Gazelle (dont les Rolex Grands Prix du CHI de Genève en 2017 et au CHIO d’Aix-la-Chapelle en 2019), Farrington a été occupé à reconstruire son piquet de chevaux. Et l’Américain a peut-être déjà trouvé son prochain champion, capable de décrocher le Rolex Grand Slam of Show Jumping Major : Landon, aux rênes duquel il a remporté la médaille d’argent en équipe comme en individuel aux récents Pan American Games. Autre représentante des États-Unis et Témoignage Rolex, Jessica Springsteen viendra elle aussi ajouter son nom à la liste, après une année impressionnante et de très bons résultats dont une victoire à un Grand Prix 5* à Londres cet été.

 

Ben Maher, numéro deux mondial, a déjà remporté presque toutes les grandes épreuves, et notamment la médaille d’or en individuel aux Jeux olympiques de Tokyo 2020 et le Rolex IJRC Top 10 Final. Mais les Majeurs du Rolex Grand Slam of Show Jumping lui échappent encore. Le Britannique est revenu d’une blessure plus tôt dans la saison avec plusieurs résultats impressionnants, dont une victoire au Rolex Grand Prix présenté par Audi au Brussels Stephex Masters et à l’épreuve qualificative de la FEI World Cup™ à Vérone.

 

En plus de Maher, deux autres Britanniques de renom seront présents : les Témoignages Rolex Scott Brash et Harry Charles. Brash est encore aujourd’hui le seul cavalier à s’être adjugé le Rolex Grand Slam of Show Jumping, le plus grand défi et prix le plus convoité de l’univers du saut d’obstacles. Charles se rendra à Genève pour tenter de décrocher son premier Majeur. Numéro Un mondial chez les moins de 25 ans, il sera confiant après un automne réussi dont sa victoire aux German Masters en novembre.

 

Henrik von Eckermann détient le titre de champion du monde FEI depuis maintenant 15 mois. Le Suédois a un piquet de chevaux exceptionnels et sera l’un des favoris sur la piste du Palexpo. Ayant gagné le Rolex IJRC Top 10 Final l’an passé, von Eckermann cherchera à ajouter le plateau en argent à son impressionnante liste de trophées.

 

La France enverra plusieurs cavaliers en mesure de monter sur le podium, dont Julien Épaillard, qui après une année 2022 spectaculaire (plus de 75 victoires internationales), a continué dans la même veine en 2023. Il a notamment gagné une médaille de bronze en individuel aux Championnats d’Europe FEI et la médaille d’argent par équipes à la FEI Nations Cup™ à Barcelone. Son compatriote Simon Delestre, ancien numéro un mondial, est toujours dangereux. Cette année, il est passé tout près de la victoire au Rolex Grand Prix de The Dutch Masters, si ce n’était pour une malheureuse faute au dernier obstacle.

 

L’Allemagne sera représentée quant à elle par plusieurs cavaliers de renom, dont Daniel Deusser (déjà trois Majeurs en poche), Phillip Weishaupt, médaillé de bronze en individuel au Championnats d’Europe FEI, et Marcus Ehning, gagnant du Rolex Grand Prix au CHIO d’Aix-la-Chapelle.

 

Enfin, l’Irlande aura elle aussi une chance de remporter le titre sur la piste de Gérard Lachat, grâce à ses cinq cavaliers en lice, dont Bertram Allen, qui faisait partie de l’équipe victorieuse à la BMO Nations Cup du CSIO de Spruce Meadows ‘Masters’, et classé troisième au CPKC ‘International’ Grand Prix présenté par Rolex au même endroit.

Entretien avec Martin Fuchs

(Photo: Rolex Grand Slam / Ashley Neuhof) (Photo: Rolex Grand Slam / Ashley Neuhof)

Félicitations ! Vous êtes le prétendant actuel au Rolex Grand Slam. Le CHI de Genève approche : comment vous sentez-vous ?

J’ai la forme. Nous venons de faire une année extraordinaire. Ma victoire au CPKC ‘International’ Grand Prix présenté par Rolex au CSIO Spruce Meadows ‘Masters’ sur Leone Jei, en particulier, était un grand moment ! Je suis très fier de participer au CHI de Genève, sur ma terre natale en Suisse, en tant que prétendant actuel au Rolex Grand Slam of Show Jumping. Il n’y a rien de tel que se produire devant les siens, avec leur soutien.

 

Parlez-nous du CPKC ‘International’ Grand Prix présenté par Rolex au CSIO Spruce Meadows ‘Masters’. Cette victoire était-elle spéciale à vos yeux ?

C’est une joie sans nom. Mon père est arrivé en deuxième place à ce Grand Prix, et a toujours parlé de Spruce Meadows comme d’un lieu incroyable. Pour lui, ce Grand Prix était le plus prestigieux. Quel plaisir de pouvoir le décrocher aux rênes de Leone Jei !

 

Vous avez déjà remporté le Grand Prix du CHI de Genève à deux reprises, en 2019 et 2021, sans compter votre deuxième place l’an passé. Que représente ce lieu à vos yeux, et pour quelles raisons avez-vous eu un tel succès ici ?

C’est très spécial de concourir au CHI de Genève. Pour moi, c’est l’un des meilleurs concours au monde. Les installations pour les chevaux et cavaliers sont de première classe. Et en tant que ressortissant suisse, j’ai la chance de bénéficier du soutien indéfectible de la foule. Mon équipe joue aussi un rôle immense dans mon succès.

 

Comment vous êtes-vous préparé, et comment avez-vous préparé vos chevaux pour le CHI de Genève ?

J’ai fait un ou deux concours de préparation, mais je leur ai laissé deux semaines sans compétition avant le CHI de Genève, pour me permettre de me concentrer sur leur entraînement à la maison et pour qu’ils soient en pleine forme le jour J.

 

La Suisse, où a lieu le CHI de Genève, est votre pays natal. Cela vous donne-t-il un avantage, ou cela vous met-il davantage la pression ?

J’ai la chance de pouvoir compter sur le soutien du public très bienveillant du CHI de Genève. Et mes proches sont en mesure de m’accompagner et de me soutenir en personne, ce qui me pousse à faire de mon mieux pour faire leur fierté.

 

Vous avez remporté énormément d’épreuves sur Leone Jei ces dernières années. Quelles sont les qualités qui font de lui un tel champion ?

C’est un cheval au talent exceptionnel. Il a gagné des épreuves de championnats et des Grands Prix parmi les plus prestigieux au monde. C’est un partenaire de confiance : il est égal partout, saute tout aussi bien en intérieur qu’en extérieur, et s’adapte rapidement à n’importe quelle piste ou compétition. Il a un excellent tempérament, mais il est combatif. J’adore ça chez lui.

 

Les autres membres de votre équipe, tels que les grooms, les vétérinaires, etc, jouent-ils un rôle important dans votre réussite ?

Mon équipe dans son ensemble est essentielle à ma réussite. Il se passe tant de choses en coulisses ! Mes parents ont joué un rôle fondamental dans la création d’un entourage très spécial, qui me permet de me concentrer pleinement sur l’entraînement et sur la performance. Je n’ai besoin de penser à rien d’autre, mon équipe s’occupe de tout. Si je n’avais pas des grooms de très haute qualité pour s’occuper de mes chevaux, je n’aurais pas eu le succès que j’ai eu. J’ai énormément de chance d’avoir le soutien de ce groupe de personnes, en plus de mes parents qui m’aident à tous les niveaux.

 

Le CHI de Genève est un « Majeur », équivalent au tournoi de Wimbledon pour le tennis ou le Masters au golf. Qu’est-ce qui rend ces compétitions sportives si spéciales, et pourquoi sont-elles si importantes ?

Les Majeurs sont bien sûr certaines des épreuves les plus importantes de l’année. Ce sont celles que chaque cavalier rêve d’atteindre et de remporter. C’est le summum de notre sport, tous les plus grands cavaliers y ont participé.

Quand on est jeune et qu’on regarde ses idoles participer aux Majeurs, on trouve l’inspiration et la motivation nécessaires pour se dépasser en compétition, afin de les rejoindre un jour, et qui sait, les vaincre.

 

Le Rolex Grand Slam of Show Jumping permet à deux jeunes cavaliers de concourir dans chaque Majeur. Est-ce important pour donner envie à une nouvelle génération de cavaliers ?

Il est extrêmement important que cette opportunité continue d’être offerte aux générations futures, car ces cavaliers en tirent une expérience inestimable. La chance de pouvoir s’opposer aux meilleurs cavaliers au monde et de les regarder de près est sans prix. Plus jeune, j’ai eu la chance immense de pouvoir concourir aux épreuves 5* en Suisse, ce qui m’a permis de sauter au plus haut niveau à un âge tendre, même si je n’avais pas encore le top niveau. J’en ai tiré de très précieuses leçons. Une fois de retour chez soi, on a beaucoup de choses sur lesquelles travailler et beaucoup d’autres objectifs qui permettent d’avancer.

 

Le Rolex Grand Slam of Show Jumping fête cette année son dixième anniversaire. Quel impact a-t-il eu sur la discipline, selon vous ?

Le Rolex Grand Slam of Show Jumping a eu un impact extraordinaire sur le monde du saut d’obstacles, et l’a fait passer à un tout autre niveau. Cette initiative rassemble les quatre plus grandes épreuves au monde, donnant ainsi aux cavaliers un objectif commun et haussant le niveau général.

 

Si vous n’étiez pas cavalier de saut d’obstacles, quel métier auriez-vous fait ?

Dans n’importe quel cas, j’aurais travaillé avec les chevaux. J’adore trop être à leur contact. Et j’aime autant le côté formation/entraînement que le côté achat/vente. J’aurais donc sûrement été dans le commerce de chevaux et dans la gestion de personnel.

 

Qu’est-ce qui vous donne envie de réussir et de gagner ?

J’adore la compétition et participer aux meilleurs concours. J’aime beaucoup voir les jeunes chevaux mûrir, apprendre et se développer. C’est très gratifiant d’accompagner un cheval vers le plus haut niveau.   Dans le saut d’obstacles, impossible de s’ennuyer : chaque cheval est différent, et aucune journée de travail n’est la même. C’est ça qui permet de s’améliorer en tant que cavalier et homme de cheval, pour tirer le meilleur de chaque cheval tout en lui offrant la vie la plus agréable possible.

 

Pour en savoir plus sur l’équipe de Martin Fuchs, écoutez notre dernier podcast en date, qui a pour invité Sean Vard, son groom et garçon de voyage : ‘Rolex Grand Slam Talks: ‘Through the Groom's Eyes with Sean Vard’’ sur Spotify.

Entretien avec Marie Barbey-Chappuis

(Photo: MBC. ©CHI de Genève / Joseph Carlucci) (Photo: MBC. ©CHI de Genève / Joseph Carlucci)

La Conseillère administrative en charge du Département de la sécurité et des sports de la Ville de Genève répondait à nos questions quelques semaines avant l’édition du CHIG 2023.

 

En tant que conseillère administrative en charge des sports, vous connaissez bien le Concours International de Genève. Quelle est sa place dans l’agenda des grands événements sportifs genevois ?

C’est une compétition très importante pour Genève, elle est devenue incontournable aujourd’hui. Le CHIG contribue au rayonnement de notre ville et l’ancre comme un haut lieu de l’hippisme à l’échelle mondiale. Ce sont de tels événements sportifs que l’on souhaite promouvoir et accueillir car ils permettent au public de vivre de véritables moments d’émotions et de mettre Genève en valeur. La Ville de Genève est très heureuse de soutenir cette manifestation depuis plusieurs années. Le Concours génère aussi des retombées économiques et touristiques comme tous les grands événements.

 

Justement, quels sont les impacts positifs du CHIG dans la ville en termes d’économie, opportunités d’emplois et investissements des entreprises ?

Il est difficile de chiffrer cela précisément. Je pense qu’il faut analyser cela de manière globale. Le taux de remplissage des hôtels genevois a été exceptionnel durant le premier semestre et la dynamique actuelle reste positive. Le CHIG y contribue forcément. Les retombées médiatiques du Concours permettent aussi de renforcer l’image de Genève à l’international avec des effets économiques sur le long terme. Le CHIG est une compétition très relevée avec des cavaliers de très haut niveau. Cela est donc en résonnance avec la marque « Genève » : une ville qui cultive aux yeux du monde, notamment à travers son industrie horlogère, précision et excellence.

 

Comment l’événement profite-t-il à la communauté équestre genevoise et aux jeunes ?

Cet aspect est important. Le lien entre sport d’élite et sport amateur est fondamental et je le place au cœur de la politique sportive que je mène en Ville de Genève.  L’accès du public aux chevaux et aux cavaliers contribue à relier ces deux pôles. Pour les bénévoles et passionnés d’équitation, c’est aussi l’occasion de découvrir une autre facette de leur sport. Tous les cavaliers élites ont un jour été des cavaliers amateurs. Le CHIG permet aussi de susciter des vocations et de favoriser la relève.

 

Comment se déroule la collaboration entre le comité d’organisation du CHIG et la Ville de Genève ?  

La Ville de Genève est en contact étroit avec le comité d’organisation afin que tout se déroule au mieux. Ce concours est reconnu comme étant le meilleur concours hippique au monde, il a d’ailleurs remporté 10 fois ce prix, c’est une preuve d’excellence. Au niveau de la Ville de Genève, nous renouvelons chaque année le soutien financier à travers une convention pluriannuelle. Nous souhaitons que les gens qui viennent voir le concours vivent une expérience inoubliable et que les spectateurs étrangers profitent de l’événement pour visiter Genève.

 

A votre avis, faisant partie du CHIG, le Rolex Grand Slam of Show Jumping aurait-il impacté positivement la reconnaissance mondiale de Genève ?

Je pense que cela contribue effectivement à la réputation de Genève qui est connue pour être une cité horlogère. Le CHIG perpétue la tradition. Plus généralement, ce lien entre les acteurs économiques, les acteurs sportifs et la société civile est essentiel pour l’attractivité de la ville.

 

Rolex est fortement impliquée dans le CHIG et dans le Rolex Grand Slam of Show Jumping. A votre avis, à quel point Rolex a-t-il un impact sur Genève et le sport global ?

Rolex est une entreprise très importante pour la Ville et le Canton. N’oublions jamais que si nous pouvons délivrer des prestations de qualité à Genève, c’est grâce à des grandes entreprises comme Rolex qui sont présentes sur notre sol et qui génèrent des revenus et de l’emploi. Par ailleurs, Rolex est un acteur très engagé dans le cité, très impliqué dans la vie sportive et culturelle. Genève doit beaucoup à Rolex.