Dans les coulisses du Rolex Grand Slam : Mardi 28 Mai 2024

LES MAJEURS, LE DÉFI ULTIME

Rolex Grand Slam : Ashley Neuhof Rolex Grand Slam : Ashley Neuhof

Comme chacun sait, il existe des manifestations sportives qui sortent du lot par leur tradition, excellence et public aguerri, durant lesquelles les meilleurs athlĂštes au monde se dĂ©passent pour gagner et ainsi inscrire ainsi leur nom au panthĂ©on de leur sport : le golf a le Masters, le tennis a Roland Garros entre autre, et le saut d’obstacles a les 4 Majeurs du Rolex Grand Slam.

 

Ces tournois et concours au palmarĂšs de rĂȘve et aux traditions bien Ă©tablies sont des Ă©vĂšnements sensationnels et Ă  ne pas rater dans le calendrier sportif. Et tout comme le golf et le tennis, le saut d’obstacles a son Grand Chelem. Ce dernier comprend quatre Majeurs (le Dutch Masters, le CHIO d’Aix-la-Chapelle, le CSIO Spruce Meadows ‘Masters’ et le CHI de GenĂšve), qui ensemble forment le Rolex Grand Slam of Show Jumping.

 

Au tennis, le Grand Slam (ou Grand Chelem en français) rĂ©compense le fait de gagner les quatre plus grands tournois sur une annĂ©e. Cet exploit a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© six fois dans l’histoire par cinq joueurs diffĂ©rents, circuits masculin et fĂ©minin confondus. Au golf, les critĂšres sont les mĂȘmes, et Ă  ce jour Bobby Jones a Ă©tĂ© le seul Ă  recevoir cet honneur, en 1930. Pour dĂ©crocher le Rolex Grand Slam of Show Jumping, dĂ©fi ultime du saut d’obstacles, les cavaliers doivent remporter consĂ©cutivement trois Majeurs sur quatre. Durant les dix annĂ©es d’existence du Rolex Grand Slam, seul le Britannique Scott Brash a rĂ©ussi la gageure.

 

Tout comme au tennis, oĂč chaque tournoi majeur a un type de court ou de revĂȘtement particulier (de la surface bleue en dur du stade Arthur-Ashe Ă  l’US Open au gazon soignĂ© de Wimbledon), chacun des Majeurs du Rolex Grand Slam of Show Jumping a ses propres caractĂ©ristiques et surfaces, mĂȘme s’ils ont tous pour point commun de mettre Ă  l’épreuve le courage, les compĂ©tences et la forme physique des cavaliers comme de leurs montures.

 

Suite Ă  sa mĂ©morable victoire au Rolex Grand Prix du Dutch Masters, le NĂ©erlandais Willem Greve sera Ă  son arrivĂ©e au CHIO d’Aix-la-Chapelle le PrĂ©tendant actuel au Rolex Grand Slam. Ayant conquis la piste indoor en sable du Brabanthallen au Pays-Bas, il devra bientĂŽt concourir sur la lĂ©gendaire pelouse du CHIO d’Aix-la-Chapelle. Cet Ă©vĂ©nement, souvent appelĂ© le Wimbledon du saut d’obstacles, attire un public record dans le monde Ă©questre : durant ses dix jours de compĂ©tition, plus de 350 000 passionnĂ©s rĂ©pondront Ă  l’appel.

 

Et tout comme Jannik Sinner et Aryna Sabalenka, derniers gagnants en date de l’Open d’Australie, qui tenteront du 20 mai au 9 juin Ă  Roland-Garros d’avancer sur le chemin menant au Grand Chelem, Willem Greve continuera ses efforts pour tenter de devenir le deuxiĂšme cavalier de l’histoire Ă  remporter le Rolex Grand Slam of Show Jumping.

ROLEX GRAND SLAM OF SHOW JUMPING : UNE TOUTE NOUVELLE EXPÉRIENCE DE JEU

Rolex Grand Slam Rolex Grand Slam

DĂ©fi ultime des cavaliers de saut d’obstacle, le Rolex Grand Slam of Show Jumping offrira bientĂŽt au public une toute nouvelle attraction : un jeu vidĂ©o rĂ©tro exaltant. Cette expĂ©rience de jeu immersive, inaugurĂ©e au CHIO d’Aix-la-Chapelle l’an passĂ© et accessible depuis Ă  chaque Majeur du Rolex Grand Slam of Show Jumping, vous attend dĂ©sormais en ligne, sur PC comme sur portable, sur pixeljumpingmajor.com

 

Les joueurs pourront choisir, parmi un piquet bigarrĂ©, un cheval sur lequel franchir tous les obstacles qui se dressent sur leur chemin et recueillir les pommes qui leur permettront d’accumuler un maximum de points et de passer la ligne d'arrivĂ©e aussi rapidement que possible. Ils pourront Ă©galement choisir de concourir sur l’un des quatre sites historiques du Rolex Grand Slam of Show Jumping, de l’illustre parc sportif Soers d’Aix-la-Chapelle Ă  l’immense piste indoor du CHI de GenĂšve. Les Majeurs, comme si on y Ă©tait ! Une premiĂšre dans l’univers Ă©questre, ce jeu facile Ă  comprendre et Ă  maĂźtriser, intitulĂ© Pixel Jumping Major, conviendra aux joueurs de tous Ăąges.

 

Contrairement au jeu accessible sur place aux Majeurs du Rolex Grand Slam of Show Jumping, la version en ligne est un jeu solo. Ceci Ă©tant, un classement mondial sera bientĂŽt disponible pour permettre aux joueurs de se mesurer Ă  leurs amis sur chacun des quatre parcours. Le classement ajoute aussi un frisson supplĂ©mentaire pour les joueurs Ă  l’esprit de compĂ©tition aiguisĂ©, qui peuvent tenter de gagner le Rolex Grand Slam of Show Jumping (un exploit rĂ©alisĂ© dans le monde rĂ©el une seule fois seulement, par le Britannique Scott Brash sur le sensationnel Hello Sanctos).

 

PrĂ©sent Ă  chacun des quatre Majeurs, le stand offre aussi diverses autres activitĂ©s aux passionnĂ©s. C’est une chance par exemple de voir de prĂšs le TrophĂ©e du Rolex Grand Slam ainsi que d’autres objets commĂ©moratifs et articles promotionnels exclusifs propres Ă  chaque Majeur. Le stand propose Ă©galement une spectaculaire animation « rĂ©alitĂ© virtuelle Â» : une visite hors du commun dans l’intimitĂ© des Ă©curies de Harry Charles, numĂ©ro un au classement mondial FEI des moins de 25 ans, et de Steve Guerdat, multiple vainqueur de Majeur.

 

Pour rester informĂ©(e) des derniĂšres actualitĂ©s concernant le jeu et accĂ©der Ă  des entretiens exclusifs, n’oubliez pas de suivre le Rolex Grand Slam of Show Jumping sur les rĂ©seaux sociaux.

ENTRETIEN AVEC DERREN LAKE

Photo : Rolex / Thomas Lovelock Photo : Rolex / Thomas Lovelock

Pourriez-vous d’abord vous prĂ©senter et nous dire quel est votre rĂŽle ?

Je suis groom de concours pour Ben Maher. Je me dĂ©place avec son piquet de chevaux de compĂ©tition, partout en Angleterre et dans le monde, car de nos jours les plus grands concours ont lieu Ă  l’international. Je suis Ben partout oĂč il va.  En ce qui concerne mes fonctions, tout dĂ©bute aux Ă©curies oĂč nous prĂ©parons les montures et les embarquons dans le camion. Si nous devons prendre l’avion, nous passons par LiĂšge ou Amsterdam. Mon rĂŽle est de m’occuper des chevaux et de faire en sorte qu’ils soient Ă  l’aise et en bonne santĂ©. 

 

Comment votre carriĂšre a-t-elle commencĂ© ?

J’ai commencĂ© Ă  dix-sept ans seulement. J’ai toujours Ă©tĂ© amoureux des animaux. Mais au dĂ©but de ma recherche d’emploi, le poste que je convoitais n’était pas accessible aux gens de mon Ăąge. J’ai fini par trouver un emploi dans le monde Ă©questre, et je n’en suis plus jamais ressorti ! 

J’ai commencĂ© par les bases, avec de jeunes chevaux, sur des concours modestes au niveau national. Puis au fil de mes trente-sept annĂ©es d’expĂ©rience, j’ai lentement montĂ© les Ă©chelons jusqu’à travailler avec des chevaux de Grand Prix 5*. 

 

Si vous pouviez revenir dans le temps, quels conseils donneriez-vous Ă  la personne que vous Ă©tiez Ă  vos dĂ©buts ?

Je ne sais pas comment rĂ©pondre Ă  cette question, car on n’a jamais fini d’apprendre avec les chevaux. MĂȘme si, comme moi, on a plus de trente ans de bouteille ! C’est d’ailleurs ce qui fait l’attrait de ce mĂ©tier. 

Lorsque j’ai commencĂ© Ă  dix-sept ans, je n’y connaissais absolument rien. Il aurait peut-ĂȘtre Ă©tĂ© plus facile de partir sur des bases plus solides, mais ça a Ă©tĂ© une vĂ©ritable aventure. Au dĂ©part, j’aurais presque eu du mal Ă  faire la diffĂ©rence entre un cheval et un baudet ! Mais enfant, j’avais toujours aimĂ© les animaux, et ma sƓur avait un livre sur les chevaux que j’aimais bien lire. Alors quand on m’a offert l’opportunitĂ© de travailler avec eux, je me suis prĂ©cipitĂ©. Et je n’ai jamais regrettĂ© mon choix. Au dĂ©but de mon parcours professionnel, j’ai appris Ă  monter sur les jeunes chevaux, avant de les emmener en concours au niveau national.

Cela n’a pas toujours Ă©tĂ© facile, mais si j’avais la possibilitĂ© de tout recommencer, je referais exactement la mĂȘme chose. Des poulains jusqu’aux Ă©talons, j’adore travailler avec les chevaux. J’ai toujours Ă©voluĂ© dans le contexte des concours hippiques et travaillĂ© lĂ -dedans par amour des chevaux.

 

Vous faites souvent de longs trajets. Comment faites-vous pour que les chevaux soient en forme Ă  l’arrivĂ©e ? Avez-vous des astuces de pro Ă  partager avec nous ?

Le plus important Ă  mes yeux, c’est que les chevaux ne soient pas stressĂ©s. Prendre l’avion, c’est toute une histoire, mais si l’on connaĂźt bien ses chevaux, ce n’est pas un gros problĂšme. Il faut surtout faire en sorte que les chevaux restent calmes. Si vous avez tissĂ© des liens avec eux, vous les connaissez par cƓur et ils vous font confiance. C’est lĂ  la clĂ© d’un trajet serein. 

Ils ont Ă  tout moment accĂšs Ă  un filet Ă  foin, et puis j’ai toujours des friandises sur moi, qui m’aident Ă  restaurer le calme si besoin. Avec le temps, on commence Ă  savoir anticiper les comportements avant mĂȘme qu’ils surviennent, et on y est prĂ©parĂ©. En gros, le cheval doit vous faire confiance, et c’est mon rĂŽle de m’assurer qu’il est Ă  l’aise. 

Les jeunes chevaux, c’est comme les enfants : ils apprennent trĂšs vite, et avec l’expĂ©rience, ils prennent l’habitude. C’est vital que le groom sache comment garantir le bien-ĂȘtre du cheval.

 

Avez-vous des habitudes ou gestes superstitieux bien ancrĂ©s au moment de la compĂ©tition ?

Oui, je suis trĂšs superstitieux ! Je parle toujours Ă  mes chevaux avant une grosse Ă©preuve : « Ă§a y est, c’est le jour J Â», ou « on a un dĂ©fi Ă  relever ! Â». Bien sĂ»r, ça n’est pas grand chose, mais ça donne confiance. J’ai toujours l’espoir d’une victoire, mais pour gagner un Grand Prix aux Majeurs, il faut aussi avoir la chance de son cĂŽtĂ©. Ce qui compte, c’est que le cheval fasse de son mieux, mais tout comme au foot ou dans la Formule 1, le hasard joue un rĂŽle. Le couple doit donner tout ce qu’il a, et le groom doit se dĂ©passer pour que le cheval se sente au mieux de sa forme Ă  l’entrĂ©e en piste. 

Heureusement, je travaille avec une Ă©quipe formidable. Je ferais tout pour la rĂ©ussite de Ben et de ses chevaux. Au final, c’est un effort collectif de toute une Ă©quipe, qui commence dĂšs l’écurie. Les chevaux sont nos bĂ©bĂ©s : on passe la plupart de notre temps en leur compagnie. Alors, quand l’un d’entre eux gagne un Grand Prix, ou mĂȘme fait un sans faute, tout le monde y prend plaisir. Ă‰videmment, c’est formidable de remporter un Grand Prix comme celui du CHIO d’Aix-la-Chapelle, mais si le cheval saute bien et donne le meilleur de lui-mĂȘme, nous sommes dĂ©jĂ  heureux. Nous travaillons tous pour l’amour des chevaux et pour le plaisir de les voir rĂ©ussir sous la selle de leur cavalier.

 

Parlez-nous des chevaux dont vous vous occupez et de leur caractéristiques.

Chacun d’entre eux a des attributs particuliers. Point Break, par exemple, a beaucoup de personnalitĂ©. Il s’est vraiment Ă©panoui rĂ©cemment. En concours, on voit qu’il a envie de montrer de quoi il est capable. À mon avis, il va faire des Ă©tincelles cette annĂ©e. Dallas Vegas Batilly est une jument Ă  la personnalitĂ© insolite. Elle pousse parfois un peu le bouchon, mais en fin de compte elle est quand mĂȘme adorable et ferait tout pour son cavalier. Ginger-Blue, une autre jument, est super sympa et prometteuse. Enjeu De Grisien est aussi trĂšs gentil. Mais la star de l’écurie, c’est bien sĂ»r Explosion W, qui avec Ben a eu un succĂšs incroyable. 

Je ne peux vous dire que du bien de ces chevaux. Ils ont tous bon caractĂšre, mĂȘme s’il leur arrive parfois d’ĂȘtre moins conciliants, tout comme nous d’ailleurs ! Le cavalier comme le groom doivent connaĂźtre les qualitĂ©s propres Ă  chaque cheval. Par exemple, Exit Remo est un vĂ©ritable pro : il sait ce qu’il a Ă  faire, et il y va. Le groom doit ainsi s’adapter Ă  chaque cheval.

 

Que faites-vous pour vous assurer qu’ils soient au top de leur forme aux dates clĂ©s du calendrier Ă©questre ?

C’est un vrai travail d’équipe ! De mon cĂŽtĂ©, je me dĂ©place avec les chevaux pour chaque concours. Les personnes chargĂ©es de travailler les chevaux lorsque Ben et moi sommes absents jouent un rĂŽle crucial. Ce qui fait la force de l’équipe, c’est que Ben lui fait entiĂšrement confiance. 

Un responsable assure la permanence pendant notre absence, ce qui laisse Ben libre de penser Ă  la compĂ©tition qui l’attend, sans se soucier du quotidien de l’écurie. C’est vital qu’il ait l’esprit clair et la tĂȘte froide.

 

Ben a dĂ©jĂ  fait des performances extraordinaires durant les Majeurs du Rolex Grand Slam of Show Jumping. Qu’est-ce que ces concours ont de spĂ©cial selon vous ?

Ce sont quatre des meilleurs concours au monde. L’atmosphĂšre en particulier qui rĂšgne au CHIO d’Aix-la-Chapelle ou au CSIO Spruce Meadows ‘Masters’ est inouĂŻe. Pareil pour le Dutch Masters et le CHI de GenĂšve, deux autres compĂ©titions incroyables.  C’est ce dont avaient besoin les concours hippiques : des stades remplis Ă  craquer oĂč le public peut admirer les athlĂštes du plus haut niveau. Le Rolex Grand Slam of Show Jumping, c’est le nec plus ultra de notre sport. Tous les meilleurs chevaux et cavaliers sont au rendez-vous. RĂ©sultat ? Un spectacle inoubliable et un barrage mĂ©morable. Sans compter que ces endroits offrent des installations haut de gamme aux chevaux et des pistes amĂ©nagĂ©es de maniĂšre spectaculaire.

Se montrer Ă  la hauteur de l’enjeu que reprĂ©sente un Majeur est le rĂȘve de tout cavalier. Au moment de l’entrĂ©e sur piste du Grand Prix du CHIO d’Aix-la-Chapelle, j’ai toujours un frisson particulier. AprĂšs tout, les Ă©preuves des Majeurs sont les plus prestigieuses au monde. 

 

De quelles qualitĂ©s doivent disposer un cheval et son cavalier pour gagner un Majeur ?

Il faut que le cheval comme le cavalier soient en top forme, et que le groom ait effectuĂ© une prĂ©paration parfaite. Aucune erreur n’est permise, depuis le box jusqu’à la ligne d’arrivĂ©e du barrage. 

Mais comme dans tout sport, il faut aussi que la chance vous sourie un peu. Les meilleurs cavaliers au monde, accompagnĂ©s de leurs meilleurs chevaux, sont venus dans l’espoir de gagner. Pour gagner, il faut tout donner, dans l’espoir que ce soit assez. Mais parfois, mĂȘme une performance exceptionnelle ne vous vaudra que la troisiĂšme place du podium.

 

Quelle importance revĂȘt pour vous les tournois majeurs comme le CHIO d’Aix-la-Chapelle pour le saut d’obstacles ou Wimbledon pour le tennis ?

Une importance Ă©norme, car ils font venir les meilleurs athlĂštes de la planĂšte, qui se disputent la victoire finale. En Formule 1, Max Verstappen est actuellement le numĂ©ro un mondial et l’homme Ă  battre. Au tennis, tout le monde voulait Ă©clipser Nadal quand il Ă©tait en tĂȘte du classement mondial. En saut d'obstacles, le meilleur mondial actuel est soit Ben, soit Henrik [ndlr, von Eckermann], et tous les autres font de leur mieux pour se hisser Ă  leur niveau. Pour Ben, c’est toujours la course-poursuite avec Henrik. Devenir premier mondial n’est pas tĂąche facile, mais c’est ce qui le pousse et le motive. Et cela entraĂźne une amĂ©lioration du niveau gĂ©nĂ©ral. 

 

Si vous pouviez donner un conseil Ă  un groom en herbe, quel serait-il ?

Choisis un objectif et fais tout pour l’atteindre. Tout le monde a un rĂȘve dans la vie. Pour le rĂ©aliser, il faut tout entreprendre. Il faut aussi savoir tirer des leçons de ses erreurs, l’important n’étant pas d’ĂȘtre parfait, mais de s’amĂ©liorer Ă  chaque Ă©tape. Si tu es passionnĂ© par le saut d’obstacles, tu finiras par t’amĂ©liorer et Ă  atteindre tes objectifs.  L’essentiel, c’est de ne jamais laisser tomber. Je fais ce mĂ©tier depuis trente-sept ans, et je suis tout aussi motivĂ© que le jour de mes dix-sept ans. 

Ben a ses objectifs, j’ai les miens, et nous faisons tout pour continuer d’avancer avec le reste de l’équipe qui est entiĂšrement dĂ©vouĂ©e Ă  son but ultime : voir Ben rĂ©aliser ses ambitions. Pour rĂ©ussir sa carriĂšre de groom, il faut rester motivĂ© et choisir ce mĂ©tier par amour des animaux, car au final, c’est pour leur bien-ĂȘtre que nous sommes lĂ .