Crédit photo : Thomas Lovelock / Rolex Grand Slam
Pour réussir comme cavalier, il est essentiel d’être accompagné d’une bonne équipe. Entre la gestion des chevaux, les trajets et l’entraînement, le saut d’obstacles demande énormément de travail. Il faut pouvoir se reposer sur des personnes fiables. En l’absence d’une équipe solide, ce serait extrêmement difficile pour moi de faire de bonnes performances.
Ce cheval n’a pas son pareil. Cela fait quatre ans que je le monte, et durant cette période nous avons bâti une relation qui était destinée à réussir aux Jeux olympiques de Paris 2024. Le parcours des Jeux n’était pas simplement conçu pour les cavaliers émérites ou les chevaux au talent éprouvé : les deux parties devaient faire preuve d’une grande expérience. Il fallait connaître son cheval sur le bout des doigts, et inversement. C’est pour cette raison que le parcours était idéal pour les couples tels que Checker 47 et moi, ou Beauville Z et Maikel [van der Vleuten], ou encore Dynamix de Belheme et Steve [Guerdat], car nous avons tous une certaine bouteille !
Ces quatre dernières années, Checker 47 et moi avons progressé ensemble et fait de très bons résultats. L’an passé, nous avons remporté la finale de la Coupe des nations de saut d’obstacles de la FEI, puis un Grand Prix à Riyad et enfin une troisième place au Rolex Grand Prix du CHI de Genève. Cette année, nous avons décroché le Rolex Grand Prix du Winter Equestrian Festival 2024 à Wellington et le Grand Prix de Madrid. Au début de l’année déjà, j’ai commencé à avoir l’impression que nos efforts des trois dernières années commençaient à vraiment porter leurs fruits. Lors de chaque Grand Prix auxquels nous participions, je savais exactement de quoi il était capable, et il me vouait une confiance absolue. Cette familiarité mutuelle est le fondement essentiel de toute relation solide entre cheval et cavalier.
C’est une bonne question. Il y en a plusieurs. À chaque stade, il faut pouvoir se focaliser sur une chose différente, par exemple les capacités physiques du cheval, le côté psychologique, ou simplement le fait d’apprendre à connaître mieux sa monture. Mais il faut avant tout s’assurer que le cheval veuille bien vous suivre dans vos objectifs. On a beau travailler sur les aspects physiques autant qu’on veut (gros obstacles, diversité des parcours, etc.), ce qui compte le plus c’est que votre cheval vous fasse confiance et respecte votre méthode et votre style d’équitation. Si le cheval n’est pas de votre côté, tout s’écroule.
L’entraînement physique est bien sûr fondamental, mais il est tout aussi important de comprendre le mode de pensée de votre monture et ses besoins. Il faut savoir quand lui apporter un soutien complémentaire et quand au contraire relâcher la pression en se contentant de le longer ou de l’emmener en balade. Les très bons cavaliers savent trouver cet équilibre entre les aspects physiques et psychologiques.
C’est vrai que j’ai grandi entouré de chevaux, dans une famille de passionnés. Petit, j’accompagnais les membres de ma famille aux écuries, car je ne voulais pas rester seul à la maison. J’apportais un ballon de foot pour jouer avec quelqu’un ou même tout seul. À un moment donné, mon père n’avait pas de groom pour l’accompagner en concours et m’a demandé de l’aider ponctuellement. Si je n’avais pas de match de foot ce jour-là, je l’accompagnais pour l’aider et je le regardais concourir. Au fil du temps, et à force de le regarder, j’ai commencé à m’intéresser. J’analysais ses performances, je me demandais ce qu’il faisait bien et ce qu’il aurait pu faire autrement. Au final, j’en suis arrivé à un point où j’ai voulu essayer par moi-même. C’est comme ça que j’ai commencé. Ceci dit, j’ai vite compris que tout cela n’était pas aussi facile que je le pensais !
Le CHI de Genève est l’un des meilleurs concours indoor au monde. Chaque Majeur du Rolex Grand Slam of Show Jumping est unique, et Genève a son style particulier. L’énorme piste comprend un gros monticule au milieu ainsi qu’un double sur bidets utilisé lors du Rolex Grand Prix, ce qui lui donne un air de concours en extérieur. Mais le plus beau au CHI de Genève, c’est l’atmosphère : le public est incroyable. On a toujours l’impression de l’avoir derrière soi, et lorsqu’on fait un sans faute et que la foule explose de joie, c’est un sentiment indescriptible, un moment unique qui ferait l’émotion de tout cavalier. La finale du Top 10 du Rolex IJRC vient encore plus attiser l’excitation du public et fait du CHI de Genève l’un des concours hippiques les plus exaltants de l’année.
Ce podium représentait beaucoup pour moi. Deux ans plus tôt, j’avais participé au Rolex Grand Prix avec Checker 47, et cela ne s’était pas très bien passé. À l’époque, le couple que nous formions n’était pas prêt à concourir à ce niveau. L’an passé, par contre, j’ai eu une toute autre impression initiale. Le concours avait bien commencé pour moi et je me suis présenté confiant au départ du Grand Prix. J’étais très heureux de notre troisième place. J’ai su alors que Checker 47 était prêt à concourir en championnat. Avec les Jeux olympiques de Paris 2024 en vue, ce résultat dans un Rolex Grand Prix m’a confirmé qu’il était bien prêt. C’est là que j’ai décidé de planifier l’année en fonction des Jeux.
J’ai appris que les Majeurs du Rolex Grand Slam of Show Jumping attirent les plus grands talents de la planète. Le cavalier comme le cheval doivent être prêts à faire face à n’importe quelle situation durant leur parcours. J’ai toujours voulu faire partie des dix concurrents de la finale du Top 10 du Rolex IJRC, et suite à cette troisième place au Rolex Grand Prix du CHI de Genève l’an passé, je savais qu’une année très spéciale nous attendait. J’ai travaillé très dur dans cet objectif, tout en veillant à m’entourer d’un solide piquet de chevaux, afin de pouvoir participer à la finale du Top 10 du Rolex IJRC, qui avec les Jeux olympiques étaient mes objectifs principaux. L’avenir est prometteur : il reste un mois seulement avant le Majeur, et je suis actuellement numéro 5 mondial. J’ai donc bon espoir de faire partie des cavaliers en lice pour la finale du Top 10 lors du CHI de Genève. Ce serait le rêve !
Le CHIO d’Aix-la-Chapelle et son Rolex Grand Prix sont évidemment très importants pour tous les cavaliers, mais pour tout particulièrement pour les cavaliers allemands. En dehors des Jeux olympiques et des Championnats, gagner le Rolex Grand Prix d’Aix-la-Chapelle est l’objectif ultime des cavaliers de haut niveau. Cette épreuve m’occupe en tout cas beaucoup l’esprit.
C’est là tout l’intérêt du Rolex Grand Slam of Show Jumping. Pour remporter les Majeurs du Rolex Grand Slam of Show Jumping (le Dutch Masters, le CHIO d’Aix-la-Chapelle, le CSIO Spruce Meadows ‘Masters’ ou le CHI de Genève), il ne suffit pas de réaliser une excellente performance sur une grande piste en herbe aux obstacles monstrueux. Il faut aussi réussir sur les pistes de moindre taille, comme celle de Bois-le-Duc [Dutch Masters]. Seuls les meilleurs chevaux au monde sont capables de s’adapter à tout type de piste et de situation. Par exemple, Checker 47 est arrivé troisième au Rolex Grand Prix du Dutch Masters et celui de Genève, sans oublier sa très belle performance à Aix-la-Chapelle. Peu de chevaux savent affronter différents types de parcours. Certains cavaliers ont la chance d’avoir plusieurs chevaux, dont certains sont plus friands de grandes pistes en herbe et d’autres des petites pistes en sable. Mais il est rare que le cheval sache tout faire.
Pour preuve, jusqu’ici, seul un couple a réussi à décrocher le Rolex Grand Slam of Show Jumping, Scott Brash et Hello Sanctos. Le fait qu’ils restent après toutes ces années les seuls à avoir accompli cet exploit montre bien la difficulté. Mais c’est aussi ce qui fait l’intérêt de cet événement pour nous autres cavaliers : nous rêvons tous de remporter le Rolex Grand Slam of Show Jumping une fois dans notre carrière.
Je regarde le foot, car je suis depuis toujours fan du Bayern Munich. Je m’y intéresse d’autant plus de nos jours car Thomas Müller, l’un des joueurs les plus célèbres du Bayern, est l’un des propriétaires de Checker 47. Lui et moi avons un rapport privilégié. Thomas suit ma carrière équestre et je suis son parcours footballistique. Le ballon rond est certainement mon intérêt principal en dehors du saut d’obstacles.
Je ne sais pas si nous apprenons des choses pratiques l’un de l’autre, mais le fait qu’il soit un sportif de haut niveau renforce nos liens. Il sait qu’en saut d’obstacles comme au foot, la réussite ne vous attend pas chaque semaine. Cette expérience commune nous aide à gérer les moments de déception. Notre relation est à la fois émotionnelle et rationnelle. Nous sommes remplis de joie à chaque réussite, mais nous acceptons aussi que la réussite ne puisse par tout le temps être au rendez-vous et que la déception fait partie du sport.
Au foot comme dans le saut d’obstacles, il est important de ne pas trop s’attarder sur les défaites ni sur les victoires, car il est déjà temps de se préparer pour le prochain match ou la prochaine épreuve. Le fait d’avoir joué au foot, enfant, m’a préparé à la compétition, à la pression et à l’importance de rester présent. Un cavalier de concours hippique doit rester concentré pendant moins longtemps (60 à 80 secondes sur la piste, plus 30 à 45 minutes de détente) qu’un footballeur, mais il faut être pleinement présent avec son cheval. Cette expérience du foot m’a vraiment aidé en tant que cavalier de haut niveau, car ma capacité à rester concentré a fait une grosse différence.
De prendre son temps, car créer une vraie relation de confiance avec son cheval ne se fait pas immédiatement. D’essayer de ne pas se morfondre dans les inévitables moments de déception. De voir les choses du bon côté, même en cas de déception, et d’en tirer les leçons qui s’imposent.
Crédit photo : © Genève Tourisme
Lovée dans son magnifique écrin alpin, entre les Alpes et le Jura, la deuxième plus grande ville de Suisse est aussi le décor de certains des plus grands événements sportifs au monde. Le sport fait partie intégrante de l’histoire de cette ville très internationale, qui accueille régulièrement des compétitions sportives de haut niveau (saut d’obstacles, tennis, voile), mais aussi le siège de nombreuses instances sportives mondiales.
L’un des points forts de l’histoire du sport de la ville est bien sûr le CHI de Genève. Organisé chaque année en décembre dans l’emblématique Palexpo, qui a déjà accueilli par le passé la Laver Cup et la Coupe Davis, cet événement attire les meilleurs chevaux et cavaliers au monde qui viennent y briguer le Rolex Grand Prix. Le CHI de Genève est l’un des quatre Majeurs du monde équestre, avec le CHIO d’Aix-la-Chapelle, le CSIO Spruce Meadows ‘Masters’ et le Dutch Masters, qui constituent le plus gros défi de l’univers du saut d’obstacles : le Rolex Grand Slam of Show Jumping. Comme les grands tournois de tennis et de golf, les Majeurs qui composent le Rolex Grand Slam of Show Jumping sont considérés comme les événements les plus prestigieux et les plus renommés de la discipline. À eux quatre, ils cumulent 300 ans d’épreuves sportives.
En plus du Rolex Grand Prix, le CHI de Genève accueille également la finale du Top 10 IJRC Rolex. Souvent comparée aux Masters de tennis comme le Nitto ATP Finals ou le WTA Finals, cette épreuve prestigieuse et unique en son genre vient récompenser les cavaliers ayant fait des bonnes performances toute l’année durant.
Sophie Mottu-Morel, l'organisatrice du CHI Genève, déclare : "Genève n'est pas seulement au centre de l'Europe avec son propre aéroport international, mais elle abrite de nombreuses organisations internationales, ce qui crée un mélange très intéressant de cultures et d'intérêts. Accueillir de grands champions, comme nous le faisons pour le Rolex Grand Slam de saut d'obstacles, est extrêmement gratifiant pour nous en tant qu'organisateurs, mais aussi pour notre public, nos bénévoles et nos partenaires. C'est également important pour la Ville et le Canton de Genève, car grâce à nos différents canaux de communication et nos émissions télévisées, Genève est sous les projecteurs dans le monde entier."
En plus des concours hippiques, la ville accueille de nombreuses autres manifestations sportives, comme le Gonet Geneva Open qui se tient chaque année en mai. Ce tournoi qui a lieu sur terre battue dans le site du Tennis Club de Genève permet aux joueurs de se préparer pour Roland Garros, deuxième tournoi du Grand Chelem de tennis de l’année. Souvent vu comme le tournoi ATP 250 le plus compétitif du calendrier, il a été dominé ces dernières années par le norvégien Casper Ruud qui a décroché ce printemps un troisième titre en l’espace de quatre ans seulement.
« Depuis 2021, le Gonet Geneva Open a vu participer trois des quatre joueurs du Big Four : Roger Federer, Novak Djokovic et Andy Murray, déclare Thierry Grin, directeur du tournoi Gonet Geneva Open. La présence de ces champions et d’autres joueurs de très haut niveau a participé à la réputation croissante du tournoi et de la ville. L’infrastructure de Genève et son cadre en font un lieu idéal pour les compétitions sportives. Depuis quelques années, le lac et le port de plaisance ont établi une excellente réputation pour les événements sportifs. »
M. Grin s’est aussi exprimé sur l’importance des grands tournois dans le sport : « Dans tous les sports, les Majeurs sont à la base de la compétition, l’objectif ultime des athlètes. Il s’agit désormais d’une tradition de longue date qui résistera à mon avis aux tentatives de changement. »
La voile fait évidemment partie de la culture genevoise : le Bol d’Or Mirabaud, plus importante régate du monde en bassin fermé, fait participer chaque juin sur le lac Léman plus de 500 bateaux et 3 500 équipiers. Toujours dans le registre de la voile, Genève nous offre SailGP : renommée pour être la course nautique la plus exaltante au monde, elle sera le cadre du premier Rolex Switzerland Sail Grand Prix qui aura lieu sur le légendaire lac Léman les 20 et 21 septembre 2025. SailGP fait participer les meilleurs équipiers au monde, issus de dix équipages nationaux, dans des catamarans F50 à foils supuissants, tous identiques, qui peuvent atteindre près de 100 km/h. Des milliers de spectateurs sont attendus sur l’eau comme sur le rivage.
Pour Sebastien Schneiter, skipper de Sail GP Switzerland, « Genève a toutes les qualités pour accueillir de gros événements sportifs internationaux. Elle est située en plein centre de l’Europe, ce qui facilite le trajet pour les compétiteurs venant d’autres compétitions sur le continent. Je pense que la ville sera très accessible pour les fans de Sail GP, car la compétition se déroulera près du rivage, et tout le monde pourra venir y assister gratuitement. Genève est une ville très internationale, qui propose de nombreuses opportunités commerciales et autres, pour notre équipe mais aussi pour les autres équipes et pour la ligue en général. »
La ville sera une fois encore le décor du Championnat d'Europe féminin de football de l’UEFA l’été prochain. Cinq matches auront lieu au Stade de Genève, dont l’une des demi-finales. Les gradins pouvant accueillir 30 000 fans de foot devraient être pleins.
Mottu-Morel, qui en plus de son rôle au CHI Genève siège également au conseil d'administration du Championnat d'Europe féminin 2025, a ajouté : "La planification pour l'Euro féminin progresse bien - 2025 est juste au coin de la rue. L'impact sur la Ville et le Canton sera majeur. Bien sûr, nous ne pouvons pas le comparer à un Championnat d'Europe masculin, mais il attirera beaucoup de monde au stade et par conséquent dans la Ville. Parallèlement aux matchs, de nombreux événements seront organisés pour célébrer cet événement majeur. Notre objectif est également de laisser un héritage après le tournoi - l'idée est que les activités menées devraient durer."
Genève reçoit également nombre d’autres événements sportifs à ne pas manquer, comme le Tour de Romandie (cyclisme), la Tour Genève Triathlon, le marathon de Genève et le Swiss Open Geneva. S’y trouvent aussi les sièges de nombreuses organisations sportives internationales, comme celui de la FIA, l’autorité régissant les sports automobiles, et celui de la Fédération internationale de basket-ball. Genève joue dans ce cadre un rôle essentiel dans l’évolution des politiques sportives mondiales.
Des compétitions amateurs au plus haut niveau, le sport est au cœur-même de Genève, une ville moderne et dynamique où il est possible d’assister à de nombreux temps forts du calendrier sportif mondial. Avec le retour du Rolex Grand Slam of Show Jumping à Genève, du 11 au 15 décembre, les amateurs auront inévitablement droit à des moments mémorables.
Je m’appelle Mathilde et je suis la groom de Kevin Staut. Mon rôle est de m’occuper des chevaux, de les préparer pour la compétition, de les y emmener, et une fois là-bas, de m’assurer qu’ils soient prêts à concourir au bon moment.
J’ai toujours voulu travailler dans les sports équestres, mais je ne savais pas par où commencer. Il y a une école en France où l’on peut se former aux différents métiers dans ce secteur. J’y ai suivi une formation de groom équin, et à la fin de mon cursus, l’un de mes professeurs m’a parlé d’un poste à pourvoir dans les écuries de Kevin. J’y suis allée pour essayer, et cela fait maintenant trois ans que je travaille pour lui.
Les beaux moments sont nombreux, mais le meilleur a sûrement été la victoire de Kevin au Rolex Grand Prix Ville de Dinard. Le cheval a tout donné, et c’est là que se forment des souvenirs impérissables. C’était aussi particulièrement mémorable parce que ça s’est passé en France. J’en garderai un souvenir très spécial.
Quant aux moments les plus difficiles, je dirais qu’ils surviennent en cas de grosse pression, parfois en raison de l’importance du concours, mais aussi dans les cas où les chevaux, surtout ceux que l’on sait pleins de talent, ne réalisent pas les performances escomptées.
Crédit photo : Ashley Neuhof / Rolex Grand Slam
Oui, c’est très important pour moi, mais aussi pour les chevaux. Tout comme pour nous les hommes, il est vital pour eux de nouer ces liens. Il est aussi important d’instaurer une routine, pour qu’ils sachent quand il est l’heure de travailler et l’heure de se reposer.
Chaque cheval est différent et a des qualités et un caractère bien à lui. Pour lui donner les meilleures chances de réussite, il faut le connaître par cœur.
Il faut tout d’abord s’assurer qu’ils fassent bon voyage et qu’ils soient à l’aise pendant le transport qui peut être fatigant pour eux. Nous faisons tout notre possible pour que le trajet se passe bien, pour qu’ils n’aient ni trop froid ni trop chaud et qu’ils aient suffisamment de foin, et nous faisons des arrêts réguliers.
Lors de l’arrivée au concours, le plus important est de faire en sorte que leur box soit aussi accueillant que possible pour qu’ils puissent se détendre et se reposer.
Ils font partie des meilleurs concours au monde. De la piste aux box, tout est de premier rang. Notre travail de groom est beaucoup plus facile lorsque tout a été conçu pour le confort des chevaux, ce qui est le cas à tous les Majeurs du Rolex Grand Slam of Show Jumping. Les chevaux sont détendus et libres de se concentrer sur leur travail.
C’est très émouvant de les voir entrer sur la piste d’un Majeur. J’ai toujours une montée d’adrénaline, surtout que ces concours suscitent toujours une atmosphère électrique. C’est une grande émotion de participer à de telles compétitions, en particulier quand l’équipe fait un bon résultat.
Le CSIO Spruce Meadows ‘Masters’ ! L’endroit, l’ambiance, les épreuves, l’histoire du lieu : tout est fantastique. Et puis c’est génial de se rendre à l’autre bout du monde : cet été a marqué mon premier séjour à Spruce Meadows, c’était magique.
Les grooms entretiennent des liens très forts, ce qui fait que l’on partage aussi tous ces moments avec ses amis.
Kevin adore ses chevaux, il travaille très dur à la maison comme en concours. C’est un vrai passionné de saut d’obstacles et de chevaux. Il leur donne tout, et en retour ceux-ci se donnent entièrement.
J’essaie de ne pas trop y penser ! À vrai dire, j’essaie de faire en sorte que la pression ne pénètre pas du tout dans l’écurie, pour ne pas stresser les chevaux avant la compétition. Au moment de seller le cheval en préparation pour la détente, la pression monte toujours un peu, mais on n’y peut plus grand chose à ce moment-là. Dès l’instant où ils entrent sur la piste et jusqu’à la fin du parcours, je ne fais que trembler : les vidéos que je prends ne sont pas terribles !
De croire en lui ou elle, quelle que soit la situation. C’est en tout cas le refrain que mes amis grooms et moi avons décidé d’adopter !
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