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Meadows
‚Masters‘ am Start. Dort
sprang er im Majorfinale auf den
dritten Platz. „Dieser Erfolg hat
mich beflügelt“, so Pedro Veniss.
„Er hat mir vor Augen geführt,
dass ich in diesem Sport noch große
Träume habe und dass ich noch
härter an mir arbeiten muss, um
diese zu verwirklichen.“
Also tat er genau dies. Zwei
Monate
später beim Major in Genf
zeigte er mit dem achten Platz im
„Rolex Grand Prix“ wieder eine
Topleistung.
Doch dann wieder der Rückschlag:
Bei den Olympischen Spielen 2016
in Rio sprang die brasilianische
Mannschaft nur auf Rang fünf.
„Vor unserem Heimpublikum wollten
wir unbedingt eine Medaille gewinnen,
und ich war so enttäuscht,
dass es am Ende nicht dafür
gereicht
hat.“ Aber Pedro Veniss’
Blick ging nach vorne: „Ich musste
das Jahr unbedingt positiv abschließen!
Deswegen habe ich mich
nach Rio vollkommen auf den
CHI Genf konzentriert.“
Mit Erfolg: Im ausverkauften
Palexpo
verwies Pedro Veniss am
11. Dezember 2016 die Weltelite des
Springsports auf die Plätze und ritt
auf seinem Hengst „Quabri de
l’Isle“ zum ersten Majorsieg seiner
Karriere. „Den ‚Rolex Grand Prix‘
in Genf zu gewinnen, eine der
schwersten Prüfungen der Welt – in
diesem Augenblick ist ein Kindheitstraum
für mich in Erfüllung
gegangen! Das war der beste Lohn
für all die harte Arbeit!“
Und zugleich der beste Beweis:
Es ist nichts Falsches daran, groß
zu träumen!
CHI DE GENÈVE 2016
A voir de grands rêves n’a rien
de mal. Ce sont les gens qui
ont de grands rêves qui peuvent
atteindre
de grands accomplissements.
Parfois, il suffit d’être juste
immuable. Parfois un coup de
chance supplémentaire est nécessaire.
Parfois le chemin est si entravé
que nous le perdons de vue
ou même avons le sentiment qu’il
tourne en rond. Mais ce long parcourt
prend tout son sens dès que
le but est atteint.
Pedro Veniss ne voulait jamais
devenir un bon cavalier. Il voulait
faire partie des meilleurs. Alors,
à 18 ans, il quitta son foyer brésilien
pour partir s’entraîner en Belgique
avec les légendes de ce sport,
Nelson et Rodrigo Pessoa. « Travaille
dur pour toujours et aime
tes chevaux
», était le credo qu’il
avait appris.
Cinq ans plus tard, son opportunité
arriva : Pedro Veniss est retenu
pour les Jeux Équestres Mondiaux
d’Aix-la-Chapelle. Mais une semaine
avant les Jeux, son cheval
se blessa et laissa Pedro dans
l’obligation d’abandonner la compétition.
Il s’accrocha à son destin
pour finalement débuter dans la
selection
nationale un an plus tard,
à l’âge de 24 ans. Depuis, il a représenté
le Brésil dans de nombreux
championnats, mais le podium lui
échappa à maintes reprises. Pedro
Veniss était bon mais pas l’un des
meilleurs… jusqu’à l’année 2015 !
Il participa à son premier Spruce
Meadows ‹ Masters › à l’âge de 32
ans et il réussit à se classer troisième
de la finale du « Rolex Grand Prix ».
« Ce succès m’a donné des ailes »,
commenta Pedro Veniss. « Cela
m’a ouvert les yeux et m’a montré
que j’avais encore de grands rêves
dans ce sport et que pour les atteindre,
je devais travailler encore
plus dur ».
Et c’est exactement ce qu’il fît.
Deux mois plus tard, lors du
Majeur
du CHI de Genève, Pedro
Veniss parvint à atteindre encore
une grande performance avec la
huitième place du « Rolex Grand
Prix ».
En 2016, son progrès fut suivi
d'un revers mineur pendant les
Jeux Olympiques de Rio où, avec
l’équipe brésilienne, ils finirent seulement
à la cinquième place. « Nous
voulions vraiment gagner une médaille
devant notre propre pays et
ceci était d’une telle déception de
ne pas avoir été suffisamment performant
pour atteindre cet objectif. »
Mais Pedro Veniss est quelqu’un qui
regarde devant lui : « Je voulais à
tout prix conclure cette année sur
une note positive. Et c’est pour cela
qu’après Rio, je me suis aussitôt
focalisé
sur Genève. »
Sa stratégie s’est avérée avec succès
: le 11 décembre dernier dans un
Palexpo
à guichets fermés, face à
l’élite mondiale du saut d’obstacles,
Pedro Veniss en selle sur son étalon
« Quabri de l’Isle » remporta le
premier
Majeur de sa carrière, le
« Rolex Grand Prix » de Genève.
« Gagner l’une des épreuves les
plus difficiles au monde a été pour
moi un rêve d’enfant qui devenait
réalité. C’était la meilleure des récompenses
de tout ce dur travail. »
Une bonne preuve comme quoi il
n’y a effectivement rien de mal à
avoir de grands rêves.